Face à la mauvaise foi des syndicats de magistrats, le gouvernement n’exclut pas de reconduire sa décision de suspendre des salaires, notamment ceux du mois d’octobre.
Suite au maintien du mot d’ordre de grève des magistrats alors qu’il était supposé être levé le jeudi dernier, le gouvernement, selon certaines indiscrétions, a décidé de se raviser en ne payant plus les salaires des magistrats. Ainsi, pour ce mois, il devrait y avoir des retenues. Aussi, l’audit de la réquisition devrait permettre de cibler les belliqueux. Car, il est clair que les magistrats sont de mauvaise foi. Alors même que, sur diligence du ministre de la Justice, le président de la République s’est engagé auprès des magistrats de traiter la question sur la modification de la grille salariale lors d’une assise prévue à cet effet en fin d’année, les magistrats ont fait fi de cette promesse présidentielle pour s’engager dans une voie hasardeuse de radicalisation. Tout porte à croire qu’ils ne veulent pas d’apaisement alors même que la décision de rappeler leurs salaires de septembre a été prise dans ce sens. Le jusqu’auboutisme est une stratégie peut conciliatrice pour quelqu’un qui prétend à un dénouement heureux. Les magistrats semblent n’avoir pas compris que l’état d’urgence en cours laisse au gouvernement et au Premier ministre la latitude de réquisitionner qui que ce soit pour les besoins de fonctionnement de l’Etat. A moins que l’on soit dans un Etat de non droit, sinon les magistrats filent du mauvais coton. Dans leur posture actuelle, ils risquent gros dans la mesure où le président de la République a réitéré son soutien indéfectible à son Premier ministre dans sa logique de réquisitionner les magistrats.
Il y a péril en la demeure si les syndicats ne revenaient pas rapidement sur leur décision. Surtout que cette grève commence à faire grincer des dents même au sein de la famille judiciaire. Certains magistrats, las de la position de leurs syndicats, ont décidé de reprendre le travail.
La levée du mot d’ordre est prévue pour le 1er novembre lors d’une assemblée générale prévue à cet effet. Il faut craindre que d’ici là, il ne soit pas trop tard.
Dieu veille !
Source: Azalaï-Express