Quel malien n’est pas préoccupé par l’instabilité en milieu scolaire? Après plusieurs semaines de grève, plus longues les unes que les autres, le Ministre de l’Education et les enseignants n’ont pu trouvé la formule adaptée.
Après l’échec des négociations, aujourd’hui 21 Février 2019, selon des conseillers du ministre de l’éducation, une année blanche est risquerait de prendre le pas si la grève des syndicats des enseignants n’était pas avortée d’ici le 10 Mars 2019.
Selon les éléments recueillis, cette grève des syndicats de l’éducation aurait déjà atteint une quinzaine de semaines, d’où l’impossibilité que le programme académique de l’année scolaire 2018 – 2019 puisse aller à son terme.
D’après les études réalisées au ministère de l’éducation, à partir de 18 semaines de grève, l’année scolaire devrait être déclarée année blanche à cause des 60% du programme qui ne pourraient etre dispensés aux élèves.
Selon les conseillers, à partir de 10 semaines d’interruption des cours ,l’année scolaire devrait être déclarée une année facultative afin de ne pas pénaliser les élèves qui pourraient échouer aux examens et compositions.
En dépit de ces incriminations, le ministre de l’éducation Abinou Teme se montre incapable d’amener le gouvernement à valider les doléances des syndicats pour une sortie de la crise.
Ce jour 21 février 2019 , le cabinet du ministre de l’éducation aurait été informé par des syndicalistes des intentions des syndicats de décréter une grève illimitée dans les jours à venir à l’issue de la grève qui court encore.
Source: figaromali