A noter qu’après une série de grèves sans négociations avec la partie gouvernementale, le Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP) et le Syndicat des enseignants chercheurs du Mali (SECMA) observent, depuis le 17 avril 2023, un arrêt de travail. Pour la levée du mot d’ordre, le SNESUP et le SECMA exigent du gouvernement l’application immédiate de la prime de recherche; la prise en compte de l’indice 3000 dans le cadre de l’harmonisation des salaires ; la sécurisation de l’espace universitaire ; la séparation des deux (02) statuts conformément aux recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR); l’octroi d’une prime de déplacement pour les travailleurs de Kabala et ceux des Instituts d’enseignement supérieur (IES) dans les régions; le payement immédiat et intégral des heures supplémentaires et des frais des tâches liées aux examens; le recrutement massif et immédiat d’enseignants; la revalorisation de la prime de logement; l’octroi de passeport de service aux enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
M. K. Diakité