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Grève des administrateurs du Mali: Les négociations dans l’impasse

Beaucoup d’usagers de l’administration devront se faire du souci pendant cette semaine. «Les négociations ont échoué, il n’y a eu aucun point d’accord et le procès-verbal de non-conciliation a été signé». Ces propos qui ont été tenus hier dans l’après-midi par Ousmane Christian Diarra, secrétaire général du Syndicat autonome des administrateurs civils, indiquent clairement que la menace de grève de 360 heures (15 jours) brandie par ce corps et d’autres travailleurs du ministère de l’Administration sera mise à exécution à partir de ce lundi.

La commission de conciliation qui s’est réunie vendredi et samedi, n’est malheureusement pas parvenue à trouver un accord entre le gouvernement et les syndicats, dont les revendications ont trait à l’octroi d’une prime de sujétion pour risques de 400.000 Fcfa aux administrateurs civils et aux membres du corps préfectoral.

Les grévistes demandent aussi l’octroi aux mêmes travailleurs d’une indemnité spéciale et d’une indemnité de résidence pour ceux qui «ne bénéficient pas de logement mis à disposition par l’État». S’y ajoute la majoration de la prime de fonction spéciale de 300% à accorder au personnel des services du ministère de l’Administration territoriale, etc. Sur ces points, la partie gouvernementale a rappelé que l’incidence financière s’élève à 26,6 milliards de F cfa.

Selon elle, cette incidence pose des problèmes de soutenabilité budgétaire. Toutefois, le gouvernement a annoncé qu’un projet de décret sera élaboré en la matière et soumis au Conseil supérieur de la fonction publique des collectivités territoriales au cours de la période de la Transition. L’objection de la partie syndicale a porté sur la non précision du délai d’adoption du décret.

Autre point de discorde : la fixation du nombre d’agents de sécurité affectés aux représentants de l’État et leur mise à disposition effective au plus tard le 30 octobre prochain. Sur ce point, la partie gouvernementale a expliqué les difficultés liées à la crise sécuritaire que connaît le pays. Selon elle, des concertations auront lieu entre les départements ministériels concernés pour obtenir le personnel nécessaire à la sécurisation des représentants de l’État. Les représentants des syndicats sont restés sur leur exigence.

Massa SIDIBÉ 

Source: L’Essor

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