Nous atteignons la dernière ligne droite décisive pour le démarrage de la Transition. C’est aujourd’hui vendredi 25 Septembre que le président de transition en la personne du colonel Major Bah N’DAW, sera investi ainsi que son vice-président, le Colonel Assimi Goïta. Après plus d’un mois de tractations et de pressions venant de la communauté internationale ; il semblerait que l’avenir du Mali se dessine peu à peu.
La première étape qui consistait au choix d’un président pour diriger la transition de 18 Mois a été surmontée et validée avec brio. Toujours en est-il que l’autre étape et non des moindres restes la plus déterminante et la plus importante quant à la réussite de cette transition que nous allons entamer sous peu. En effet le président de la transition est certes une personnalité clé, mais l’application des directives et du vison de ce président reviennent à la charge du Premier Ministre chef du Gouvernement. A présent, tous les regards sont rivés vers ce premier ministre sur lequel tout une nation et l’ensemble de la communauté internationale se reposeront pour entamer la sortie du Mali vers des jours Meilleurs.
PORTRAIT D’UN PREMIER MINISTRE AYANT DEJA FAIT SES PREUVES
Nul doute que la situation dans laquelle se trouve actuellement le Mali nécessite des personnes ayant une grande expérience de l’Appareil d’Etat. Nous sommes dans une posture ou aucune erreur ne peut être permise. Ainsi donc il est plus que nécessaire de se tourner vers des technocrates ayant déjà fait leurs preuves au vu et su de tous les Maliens car le tâtonnement ne saurait être permis. A ce titre il est indéniable que le Mali regorge de technocrates, d’hommes valables ayant été a des postes ou ils ont fait leurs preuves.
Le premier Ministre de Transition devra être un technocrate, un homme ayant la large capacite de fédérer. Une personne connaissant les problèmes majeurs du Mali et ayant eu à sillonner le territoire. Plus que jamais, Le Mali a besoin de personnes actives, qui sont adeptes du terrain et non des bureaux climatisés. L’aspect technique n’est nullement à négliger. En effet, le premier Ministre de transition devra être une personne avertie des besoins économiques que connait notre pays et avoir la capacite d’inciter les partenaires techniques et financiers internationaux à réinvestir dans un pays terni par son instabilité politique et sécuritaire à ce titre il devra avoir un carnet d’adresses bien fourni, car un pays ne se construit pas seul. Le premier Ministre comme le précise la charte de transition, devra être quelqu’un de patriote n’ayant jamais eu de démêlés avec la justice malienne.
Un critère important a été validé par la majeure partie de la population à savoir le caractère apolitique de celui qui devra mener à bien la transition. En effet qu’on le veuille ou pas, et a tort ou à raison, les maliens expriment un rejet des politiciens. L’ancien régime ayant vu son bilan terni à cause des ambitions politiques malsaines, cela s’est répercuté sur la vision qu’ont les Maliens de la classe politique.
CES TECHNOCRATES DU REGIME IBK QUI SONT INCONTOURNABLES
Suite à la chute du régime IBK, nous assistons à une stigmatisation de toutes personnes ayant été à un moment donné associé à ce régime. Néanmoins, cet aspect risquerait de porter préjudice à la nation plus qu’autre chose. En effet tout comme le Colonel Major Bah N’DAW, bon nombre de personnes ayant eu un parcours riche et très productif ont servi durant les sept années de gestion d’Ibrahim Boucar Keita. Hormis le futur président de la Transition, on peut compter l’ancien premier Ministre d’IBK, Soumeylou Boubeye Maïga, et qui est aujourd’hui est très consulté par le CNSP et ce, sans compter bon nombre d’autres personnalités politiques avec qui le CNSP tient des relations « cachées ». A faire le constat tous les noms qui reviennent concernant les personnalités de la future transition ont à un moment ou un autre servi la nation durant les sept années de gestion d’Ibrahim Boubacar Keita. Mais toujours en est-il que ce sont les performances de ces technocrates qui sont retenues et non le régime sous lequel ils ont servi, tout comme notre président le Colonel Bah N’DAW.
Les critères à prendre en compte pour sortir le Mali du Gouffre doivent être plus perspicaces et le CNSP l’a bien compris. Raison pour laquelle les personnalités citées pour siéger à la primature du Mali ou dans le futur gouvernement de transition ont auparavant été ministres sous le régime déchu.
Parmi ces technocrates on retrouve notamment :
Tièbilé Dramé, ancien ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale. Il a longtemps été membre de l’opposition et a donné du fil à retordre à l’ancien régime. Une fois dans le gouvernement, Tièbilé Dramé a su faire ses preuves et montrer que plus que jamais il mérite sa place dans l’appareil d’Etat. Il a réussi à défendre les intérêts de la nation à travers les actes qu’il a posé, que ce soit à l’intérieur comme au-delà de nos frontières.
Arouna Modibo TOURE, bourreau de travail, ce jeune cadre comptent a, la réputation d’être un technocrate qui a su sortir du gouffre tous les départements où il a été. Dans le secteur privé ou public, Arouna Modibo TOURE a su relever les défis partout où il est passé. Adepte du terrain, encore aujourd’hui bon nombre de maliens lui sont reconnaissants pour avoir redonné vie au sport malien et fait rayonner le nom du Mali partout dans le monde. Ses succès sont indénombrables.
Malick Coulibaly, ancien ministre de la Justice, Malick Coulibaly a su redonner espoir aux victimes d’injustice au Mali. Encore aujourd’hui il reste l’un des rares à avoir réussi à mettre sous verrous bon nombre de criminels à cols blancs de l’ancien régime qu’on pensait intouchables.
Oumar TATAM LY, ancien premier ministre lors du premier Mandat d’Ibra him Boubacar Keita, il est connu comme étant un cadre intègre et de conviction. Tout comme le Colonel Bah N’DAW, il a démissionné de ses fonctions par désaccord avec la politique de l’ancien régime.
Ces technocrates ont tous sans exception servi durant les sept dernières années et il est indéniable qu’ils ont largement fait leurs preuves et d’une manière ou d’un autre fait avancer le Mali. Aujourd’hui nous avons besoin de valeurs sures, de personnes en qui le peuple à confiance et en qui il se retrouve. Cette confiance est déjà accordée à ces hommes valables, patriotes, intègres, travailleurs, visionnaires ; pourquoi chercher ailleurs ?
TOUGOUNA A TRAORE
NOUVEL HORIZON