Au Mali, il n’y a plus de secrets d’Etat. Les actes classés « confidentiels » n’ont aucune valeur aux yeux de leurs expéditeurs. Comme s’interrogeait l’autre, que faut-il faire pour sécuriser nos documents administratifs ? Un projet de discours du Président de la Transition a circulé sur les réseaux sociaux.

Cette situation a fait le buzz sur la toile et dans les médias. Où est la conscience professionnelle ? C’est devenu courant de voir des courriers administratifs qui fuitent.

Cela ne doit pas surprendre, puisque depuis des années, la fuite des sujets lors des concours et examens de fin d’année scolaire s’est presque institutionnalisée. De toutes les manières, il est temps d’agir pour restaurer la bonne gouvernance, indispensable pour la refondation de l’Etat du Mali.

Les autorités, surtout celles de la Transition, venues pour rétablir l’ordre, doivent se ressaisir et montrer le meilleur exemple de bonne gouvernance.

La lutte contre l’impunité ne doit se limiter qu’aux seules affaires de détournement de deniers publics, elle doit concerner la divulgation des secrets d’Etat.

Jean Goïta