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Gouagnon Coulibaly face à la presse: une minorité ne peut pas sanctionner la majorité

L’honorable Gouagnon COULIBALY, président du bureau issu du congrès extraordinaire de l’URD a affirmé, ce mardi 8 février, que les mesures prises contre eux étaient nulles. Donc pas d’effet. Puisque, poursuit-il, elles souffrent de légitimité et de légalité parce que prises par des personnes non habilitées et à l’absence du quorum.

 

Les responsables et cadres de l’Union pour la république et la démocratie (URD) visés par des sanctions, avec à leur tête le président Gouagnon COULIBALY, étaient face à la presse pour répliquer aux sanctions prises contre eux. La conférence était principalement animée par leur président.

D’entrée de jeu, le conférencier a réaffirmé sa légalité et son légitimité à conduire le parti URD tout en rappelant qu’à l’issu du congrès extraordinaire du parti, tenu en janvier dernier, il a été élu président, 3e du genre après Younouss et Soumaïla CISSE.  Lors de cette rencontre politique, il se targue d’affirmer que plus de 1 110 délégués sur 1 421 attendus venus de 54 sections de l’intérieur sur 55 que compte l’URD et 24 sections de l’extérieur sur 39 existantes y ont pris part.

En affirmant détenir la majorité, toute décision prise, selon lui, par l’autre clan est illégale. Il fait allusion aux sanctions prises contre lui et des membres de son bureau. M. COULIBALY explique que la minorité dépourvue de qualité s’est enfermée dans une salle face à elle-même pour décider des mesures d’exclusion et de suspension contre des cadres éminents du parti, qui ont consenti des sacrifices énormes pour l’URD. Des sanctions prises au mépris des dispositions des articles 72, 73, 74, 75 et 76 du règlement intérieur.

« Le but évident des manœuvres du 1er Vice-Président du parti, Salikou SANOGO, est de tromper l’opinion publique nationale après avoir définitivement perdu la légitimité démocratique du parti dont le point d’orgue a été l’organisation réussie du 1er Congrès extraordinaire du parti », a déclaré M. COULIBALY, en s’appuyant aussi sur le fait que les décisions ont été prises par des personnes non habilitées et qui n’avaient atteint pas le quorum.

Dès lors, explique-t-il, la validité des mesures prises contre eux est nulle et du nul effet.

« C’est tout simplement de la désinvolture ! », a accusé le président Gouagnon.

La manœuvre, poursuit le conférencier, est inique et grotesque et ne saurait tromper personne.

« Elle procède d’une volonté manifeste de casser le Parti, et sa réputation. Que les militantes et militants du parti de la poignée de main se rassurent. Le Bureau Exécutif National de l’URD sous ma direction éclairée ne se laissera jamais distraire des objectifs du Parti, et ne ménagera aucun effort pour protéger les intérêts de notre parti contre les usurpateurs en manque d’inspiration qui tentent vainement de casser notre parti, à défaut de pouvoir l’utiliser pour assouvir leurs sombres desseins sectaires et égoïstes », a-t-il promis.

En tout état de cause, cette situation attentatoire à l’image du parti ne saurait restée sans conséquence car il y va de la crédibilité de l’URD et au-delà l’action politique en général, a ajouté le président conférencier en annonçant que l’’URD légitime, dont il préside, prend ses responsabilités en accord parfait, comme toujours avec les dispositions statutaires et réglementaires en vigueur pour juguler cette spirale destructrice entreprise par certains camarades manifestement intentionnés.

Par ailleurs, Gouagnon COULIBALY souligne que la crise au sein de l’URD incombe en grande partie au président par intérim injecté par leur congrès extraordinaire.  Ce dernier, fait-il son procès, n’a pas été favorable aux nombreuses démarches empreintes d’esprit de cohésion et d’unité qui ont été entreprises par plusieurs responsables du parti, notamment des présidents de fédérations régionales, ainsi que les organes du parti statutairement investis de la mission de conciliation et de règlement des différends en l’occurrence la Commission Nationale de conciliation et d’Arbitrage ( CNCA ) afin de réunir les conditions de sérénité nécessaires à la relance des activités du Parti et son positionnement stratégique dans le paysage politique à l’aune de la disparition du Président Soumaïla CISSÉ et du changement intervenu le 18 août 2020.

PAR SKOU BAH

Source : Info-Matin

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