Le corps sans vie d’un enseignant a été retrouvé hier samedi 28 octobre, à son domicile à Gorom-Gorom, dans la partie sahélienne du Burkina Faso. Issa Diao s’est rendu en ville en raison du mouvement d’humeur lancé par son syndicat. Réunis à la DRENA, ses collègues ayant constaté son absence, tentent de le joindre au téléphone, sans succès.
C’est ainsi que certains se sont alors rendus chez lui, à domicile. C’est là, ils ont fait la découverte macabre du jeune qui a, à son actif 4 années de service. Alertés les autorités provinciales de l’éducation nationale et la gendarmerie se sont rendus sur les lieux.
Selon le rapport des pandores communiqué à la famille, le jeune avait le crâne fracassé à l’aide d’un pilon. Un mode opératoire qui rappelle les décès de trois agents de l’État en poste dans la localité dans le seul mois de septembre: un enseignant en début de mois et un gendarme et son frère cadet la semaine dernière. Ce meurtre pourrait être l’oeuvre du mouvement jihadiste burkinabé Ansarul Islam. Lequel serait également derrière l’incendie de nombreuses écoles dans cette zone récemment.