Une délégation de la CEDEAO conduite par Goodluck Jonathan est arrivée ce vendredi à Bamako. La définition d’un chronogramme pour la tenue des prochaines élections avec les autorités de la transition est l’un des principaux objectifs de cette visite.
Cette visite intervient dans un contexte marqué par les sanctions de la CEDEAO contre le Mali, il y a environ deux mois. Il s’agit de la troisième visite de Goodluck Jonathan à Bamako, au cours de l’année 2022.
À la veille de l’arrivée du médiateur de la CEDEAO à Bamako, le Président sénégalais, Macky Sall, a annoncé dans un tweet qu’il s’est entretenu avec le Colonel Assimi Goita. « Je soutiens la reprise du dialogue pour une solution négociée de la crise au Mali », affirme Macky Sall dans son tweet.
Une sanction qualifiée d‘« injuste» par des citoyens de pays voisins
Quelques jours plutôt, le Premier ministre Choguel Kokala Maiga avait reçu une délégation de la société civile ivoirienne. Cette délégation a souligné que la Côte d’Ivoire, je cite, « souffre également de l’embargo injuste infligé au Mali ».
Rappelons que la deuxième visite en 2022 de la CEDEAO a eu lieu en février dernier. Cette visite avait aussi pour objectif de trouver des voies et moyens pour relancer le dialogue entre la partie malienne et l’organisation ouest-africaine. Mais après deux jours d’échanges, les deux parties n’avaient pas trouvé de compromis.
Cette troisième visite de la CEDEAO permettra-t-elle de lever les sanctions contre le Mali ? De nombreux Maliens disent l’espérer dans un contexte marqué par la hausse des prix des denrées de première nécessité.
S’entendre sur un chronogramme raisonnable
La Coalition pour l’Observation Citoyenne des Élections au Mali (COCEM) se dit « inquiète » du retard pris dans la publication d’un nouveau chronogramme électoral. C’est du moins ce que déclare Drissa Traoré, président de l’Organisation. Il invite les autorités maliennes et celles de la CÉDÉAO à s’entendre sur un délai raisonnable et acceptable par tous.
Source: studiotamani