© bamada.net– Mardi 16 décembre 2014– Le Président ghanéenJohn Mahama Rechercher John Mahama a mis au point qu’aucun Président ghanéen ne peut arbitrairement prolonger son mandat au-delà de la limite constitutionnelle de deux termes.

Mahama a fait cette mise au point dans une interview accordé à la chaine Aljazeera à Accra le dimanche dernier.

Cette réponse vient comme une suite au débat qui s’est installé dans des pays africains où certains Présidents cherchent à modifier laConstitution Rechercher Constitution pour se représenter une troisième fois.

En répondant à une question portant sur la démocratie en Afrique et pourquoi certains dirigeants du continent prolongent leur durée au pouvoir, Mahama par ailleurs le Président en exercice de la CEDEAO a déclaré que « Eh bien, je ne peux pas parler pour les autres pays. Je peux parler seulement que pour mon pays ».

Et à propos de son pays, le Ghana, Mahama a fait savoir que « Mon pays a une limite stricte de deux mandats et je ne pense pas qu’un Président au Ghana puisse changer cela, c’est une clause consacrée dans notre Constitution, très ancrée et je ne pense pas qu’un dirigeant soit tenté de la modifier »

Et sur ce qui passe dans certains pays africains où la mode pour certains est de s’éterniser au pouvoir en modifiant la constitution de leur pays, le Président ghanéen a trouvé que « … les différents pays ont de différentes constitutions … Je n’aime pas porter de jugement » sur des affaires d’autrui.

Enfin sur la marche démocratique qu’a amorcé l’Afrique depuis un certain, le dauphin constitutionnel et successeur du regretté John Atta Mills a mis au point que « les gens doivent apprendre la démocratie, c’est un processus ; lorsque la société avance, la démocratie continuera de prendre ses racines dans la culture et les habitudes du peuple ».

Rappelons la durée du mandat présidentiel au Ghana est de 4 ans renouvelable une fois, c’est-à-dire qu’un Président élu ne peut faire au maximum que 8 ans au pouvoir.

Mensah, Lomé