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Gestion durable des Eaux usées et Excrétas : Les experts se concertent pour trouver une solution durable

Le ministre de l’énergie et de l’eau, Seydou Lamine Traoré, et son homologue de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, Modibo Koné, ont présidé une rencontre d’experts autour de 6 programmes nationaux en vue de la mise en œuvre des politiques du développement durable en Eau et Assainissement. C’était en présence du chargé d’affaires, chef de la coopération de Belgique, Vanuytsel, représentant les partenaires techniques et financiers (PTF) ; du représentant des Collectivités ; de celui la DNACPN, le mardi 18 avril 2022, à l’hôtel de l’Amitié.

 

Le ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, Modibo Koné, a fait savoir qu’au Mali, pays sahélien, l’eau constitue un facteur clé du développement économique et de lutte contre la pauvreté. Ainsi, il a fait de l’accès à l’eau, l’assainissement, un des axes prioritaires du cadre stratégique pour sa relance économique et de développement durable 2019-2023, conformément à l’objectif et des objectifs du redéveloppement durable (ODD) qui visent à garantir l’accès de tous à l’eau et l’assainissement et une gestion durable des ressources en eau.

Selon lui, au Mali, le taux national d’accès aux ressources élémentaires d’eau potable est de 70, 9% en 2021 pour 81,1% en milieu rural, tandis que celui de l’assainissement est de 39% au plan national. Il fera savoir que pour atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030, le ministère en charge de l’eau et celui en charge de l’assainissement, à travers la direction nationale de l’hydraulique et de la direction nationale de l’assainissement et du contrôle des pollutions et nuisances, se sont engagés à développer de nouvelles orientations, conformément aux objectifs du CREDO 2019-2023 et des ODD, notamment l’actualisation des documents de politiques et programme avec l’appui des partenaires techniques et financiers. « A ce jour, les documents de politiques ont été élaborés et validés techniquement », a fait savoir le ministre Koné. Il s’agit entre autres, a-t-il fait savoir, de la politique nationale de l’eau avec l’appui financier de la Banque Mondiale ; la politique de l’assainissement avec la contribution de la Banque Mondiale et le GIZ, Water Aid, Unicef et Enebel ; le programme National de gestion Intégrée de Ressources en Eau avec l’appui du Royaume des Pays-Bas ; le programme technique d’aménagement Hydraulique avec l’apport du Royaume des Pays-Bas. Il a, en plus, indiqué que le processus d’élaboration de 6 (six) programmes nationaux est en cours pour permettre l’adoption et la mise en œuvre de la politique nationale de l’eau et la politique nationale de l’assainissement.

Ainsi, il dira que les consultants chargés de ce programme suivent une méthodologie, à savoir un rapport détaillé des lieux : des axes stratégiques sur la base desquels le contenu des programmes est développé ; un rapport provisoire proposant le contenu du programme national ; un rapport finalisé après concertation des principales parties prenantes du secteur.

En effet, selon le ministre, cette rencontre a donc pour objectif d’examiner et de valider les rapports provisoires de ces programmes nationaux du secteur de l’Eau et Assainissement à l’horizon 2030, à savoir l’accès à l’eau potable ; la gestion durable des eaux usées et excrétas ; la gestion durable des déchets solides ; la gestion durable des eaux fluviales ; la gestion durable des déchets spéciaux ; la gouvernance du secteur Eau et Assainissement. Le ministre de l’Energie, de l’Hydraulique, Seydou Lamine Traoré, a plaidé pour que les partenaires continuent à appuyer ce secteur dans les allocations budgétaires, car pour lui, l’Eau et l’Assainissement constituent un seul secteur. Il a souhaité à ce que les deux départements continuent à travailler ensemble et faire une gouvernance efficace du secteur. Le représentant des PTF a axé son intervention surtout sur le traitement des déchets. Pour lui, ceci est très important pour les Maliens, pour les enfants maliens, car il contribue à la bonne santé. Il a signifié l’engagement et l’accompagnement des partenaires à travailler pour l’amélioration des conditions de vie des Maliens.

Fakara Faïnké

Source : Le Républicain

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