Une équipe de notre rédaction s’est entretenue avec Adama Bérété, maire de la commune IV du district de Bamako. Notre hôte a évoqué la situation actuelle de la mairie, son niveau de développement socio-sanitaire, la question du dépôt des ordures de Lafiabougou dénommé “Kilimandjaro ” qui coupe le sommeil à la population. Il a profité de notre micro, pour lever le voile sur la responsabilité et l’attribution de la mairie du district de Bamako.
Dès l’entame de ses propos, l’élu communal Adama Bérété, a indiqué qu’il est à la tête de mairie de la commune IV depuis 2016. Au paravent, il fut officier d’état civil pendant sept ans à Hamdallaye.
Selon lui, la municipalité s’active sur le programme du premier mandat dénommé (PDESEC) pour le bonheur de la commune. Le projet PDESEC, concerne chaque quartier par rapport à ses besoins spécifiques dans les domaines : châteaux d’eau, assainissement, adduction d’eau, le curage des caniveaux, entre autres. Il justifie que dans sa commune, les habitants sont allergiques au paiement de leurs taxes et leurs impôts surtout les TDRL. A ses dires, si l’on paie normalement, la marie devrait avoir 850 millions. Or, la mairie
n’a pas 20 millions actuellement. « Mais, malgré ces manquements, nous évoluons avec les moyens de bord. Vous êtes témoin de la construction qui est en face de vous, un bâtiment que nous allons mettre bientôt à la disposition de la mairie pour que tout le monde puisse travailler librement », a-t-il laissé entendre.
En ce qui concerne le dépôt d’ordures de Lafiabougou, M. Bérété n’a pas tourné autour du pot. Il a craché ses quatre vérités : « il est important que les gens sachent une chose. Le dépôt est physiquement chez moi, mais juridiquement, c’est la mairie du district qui a le monopole de la voirie, la responsabilité revient au district. Nous, nous ne faisons que ramasser les ordures, ménage par ménage, pour le dépôt de transit, mais l’attribution de l’acheminement au dépôt final revient à la mairie du district», a précisé le maire BERETE. Il ajoutera : « Nous n’avons pas de bennes, ni les voiries pour ramasser le dépôt de transit. Nous avons seulement des charrettes que nous avons organisées en GIE, selon des zones dans les quartiers. Sinon, nous ramassons plus de 500 mille mètres cubes d’ordures par jour ».
Sur le plan de la construction des infrastructures, le maire Bérété a cité les belles œuvres réalisées à savoir la construction des salles de célébration de mariages à Djikoroni Para avec deux bureaux, dont celui du maire et celui du chef de centre plus la toilette à Sébénicoro, la même chose à Falama II. Après Sibiribougou, nous allons entamer Kalabambougou et Lassa.
En conclusion, BERETE a demandé à tous les quartiers qui veulent l’épanouissement de payer leurs impôts et les taxes pour faire avancer les marches de la commune IV.
Hamadi DICKO
Le Dénonciateur