La directrice générale du Bureau malien du droit d’auteur (Bumda) Mme Diallo Aïda Koné et son chef du service de l’exploitation séjournent depuis le 15 octobre en Alger pour renforcer leurs capacités dans la gestion des redevances de la rémunération pour copie privée.
Donner une autre image du Bureau malien du droit d’auteur (Bumda), voilà l’une des ambitions de la directrice générale, Mme Diallo Aïda Koné. Il s’agit pour elle de mieux organiser la structure pour le plus grand bonheur des créateurs. Raison pour laquelle, elle se bat jour et nuit pour prendre des initiatives très salutaires afin de relever les nombreux défis.
C’est dans ce cadre que Mme Diallo Aïda Koné se trouve depuis le 15 octobre en Alger pour une visite d’études d’une semaine, notamment pour s’inspirer de l’expérience avérée de l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins de l’Algérie (Onda) en matière de gestion des redevances de la rémunération pour copie privée, mais aussi mieux préparer la mise en œuvre de la nouvelle loi.
“Comme vous le savez, l’Organisation mondiale de la propriété Intellectuelle (Ompi) dispense de vastes programmes de renforcement des capacités, de formation et des connaissances des structures en matière de gestion de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur en particulier. Ces programmes visent à aider l’ensemble des pays membres à développer les compétences et les moyens institutionnels nécessaires pour administrer, gérer et utiliser la propriété intellectuelle dans le développement de nos pays. Suite à une requête du Bureau malien du droit d’auteur, l’Ompi nous a invités. Il s’agit de moi-même en tant que directrice générale et mon chef du service de l’exploitation pour participer à une visite d’études à l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins de l’Algérie (Onda). Ce genre de voyage d’études est très important pour nous. Cela nous permettra de renforcer nos capacités dans beaucoup de choses en matière de droits d’auteur. C’est un créneau idéal pour le Bumda qui est l’organisme de gestion collective au Mali pour apprendre beaucoup de choses auprès de nos frères de l’Algérie” dira la directrice du Bumda, juste avant son départ.
Elle a ensuite précisé : “Cette visite a pour objectif de contribuer au renforcement des capacités et des connaissances du Bureau malien du droit d’auteur en matière de gestion de la redevance pour copie privée, dans la perspective de la mise en œuvre de la loi n°012 du 01 juin 2017 fixant le régime de la propriété littéraire et artistique”.
Aux dires de la directrice du Bumda : “Le développement des technologies, notamment numériques, a considérablement bouleversé l’équilibre entre les intérêts des titulaires de droits et ceux des consommateurs. La multiplication des copies et la lecture des œuvres est faite aujourd’hui par une gamme étendue d’appareils et de supports numériques qui se sont substitués aux matériels analogiques et à cette occasion ils ont considérablement accru le manque à gagner des auteurs et des autres ayants droit. C’est la raison pour laquelle la loi citée dessus a instauré une rémunération juste et équitable visant à compenser financièrement le préjudice subi par les auteurs et les titulaires de droits. Cela montre à suffisance que le droit d’auteur est un domaine en perpétuelle évolution et les nouveaux défis en la matière nécessitent une mise à niveau constante des agents du domaine”.
A.B. HAÏDARA
Aujourd’hui-Mali