Les assises sur le nord Mali ont pris fin, le 3 novembre dernier au CICB à Bamako. Il s’agissait pour les plus hautes administratives et les politiques de dégager des voies et moyens, devant la réconciliation entre tous les fils du Mali, après des périodes de crises sécuritaire et de l’occupation djihadiste dont notre a été confrontés ces derniers mois. Deuxième du genre, les assises sur le Nord en l’espace de quelques jours, après celles tenues dans les mêmes lieux sur les Etats généraux de la nation, les assises sur le nord ont constitué un point notoire pour réconcilier l’ensemble des fils et filles de la nation malienne. Placées sous la présidence de son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, ces assises ont permis de toucher le doigt et panser des plaies qui dérangeaient l’avenir de notre nation.
Dans une allocution, qui a dépassé une heure de temps, le Président IBK n’a pas manqué de souligner la plus importance des dites « assises ». Il a rassuré et assuré les peuples du Mali de la matérialisation de la devise nationale : Un Peuple-Un But-Une foi. Tout en évoquant longuement la crise du nord et les autres crises que notre pays a connues ces derniers mois, dira que particulièrement, la crise du nord a été la pure humiliation de l’histoire de notre pays : « Un cataclysme majeur sans précédent ».
Le Président de la république de confier, qu’il faut mettre tout en œuvre pour guérir le Mali, tout en travaillant à instaurer une paix durable. Le premier magistrat a laissé croire que rien n’est tabou avant de mettre un accent particulier sur la lutte contre l’impunité et la criminalité. Et le Président IBK, d’exhorter les maliens de toutes couches, toutes catégories confondues à changer de comportement ; à abandonner les mauvaises pratiques et à revenir à nos fondamentaux en citant ceci : « il n’y a pas de miracle il faut vouloir de grâce revenons à nos fondamentaux».
Le Président IBK a prôné le rétablissement de la discipline avant d’ajouter que le Mali doit être l’architecte de son destin. Le Mali de demain et d’aujourd’hui sera l’œuvre des maliens a-t-il martelé. Il a confié que d’ici peu, le Mali deviendra un vaste chantier en Afrique ; avant de déclarer que l’effort de la communauté internationale doit être complémentaire à celui dit : National. Pour y parvenir à ce changement positif et significatif, il faudra promouvoir la solidarité, la paix, la cohésion et enseigner la bonne culture éducative de la vie à tous et à toutes.
Confiant en l’avenir meilleur du Mali, le Président IBK n’a pas caché sa volonté qui est de construire et de bâtir un Mali nouveau, tout en posant des actes devant permettre aux peuples maliens de se réconcilier avec notre histoire.
La Justice Sociale : Le Président de la république l’a également évoqué dans son adresse. Il faut et faudra mettre en place un Etat juste ; une justice égale et ouverte à tous et toutes. Le Président de la république, chef de l’Etat, chef suprême des armées et de la Magistrature, a fait savoir que la question du nord constitue la priorité centrale parmi les axes prioritaires de son Gouvernement.
Libération des bandits et rebelles du MNLA sous le coup des mandats pour atteinte à l’intégrité territoriale ; le Président IBK s’est justifié…
Convaincu que bon nombre de maliens et de maliennes n’ont pas compris ni apprécié les faveurs accordées récemment par les plus hautes autorités aux rebelles et bandits armés du nord, qui avaient pris les armes contre l’intégrité territoriale et les intérêts de la nation malienne ; le Président IBK a donné et expliqué les raisons qui ont abouti à ces levées de mandats d’arrêts et à ces libérations.
Cette libération dira-t-il est superfétatoire. Le Mali est : un et indivisible, a confié le chef de l’Etat, avant de réaffirmer ceci : Je suis élu, président de la république du Mali, pour bien entendu gérer : l’essentiel rien que l’essentiel ; le réel rien que le réel. Aussi, je suis élu à la tête de l’Etat malien pour défendre les intérêts du Mali.
Le Président de la nation malienne a longuement la restructuration de la commission dialogue et réconciliation tout en insistant sur la renaissance et la refondation de l’Etat : une authentique de régionalisation.
Par Esdras Keita
Source: Le Coq Cocorico