Pour le Directeur général de la Canam, Mahamane Baby, il ne s’agissait pas de faire « le procès de l’Inps». Mais d’avoir avec son partenaire des « échanges francs autour de préoccupations communes qui mettent souvent à mal et la Convention type de délégation de gestion et le Contrat d’objectifs et de moyens ».
Pour M. Baby, «l’essentiel, c’est le respect des textes qui régissent nos relations à travers la Délégation de gestion en attendant leurs relectures globales avant l’opérationnalisation du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU)». Une initiative saluée par la Directrice générale de l’INPS, Mme Sidibé Zamilatou Cissé.
Au cours des débats, nombreuses ont été les préoccupations soulevées par les participants. Il s’agit, entre autres, des questions relatives à l’immatriculation et à l’identification des bénéficiaires, au recouvrement des cotisations, à la gestion des contractuels de l’Etat et des collectivités locales, au retard dans la délivrance des cartes d’assurés par la Canam, à la fermeture systématique par la Canam des droits des assurés relevant de l’INPS le 31 décembre de chaque année.
La réticence du secteur des banques et assurances à adhérer à l’AMO, le traitement des feuilles de soins, le problème d’identification des bénéficiaires et celui de réseau et le démarrage poussif de Activ Premium… ont été également des questions évoquées. Il a aussi été question des difficultés liées à la mise en œuvre de l’Assurance volontaire gérée par l’Inps.
A toutes ces questions, les deux parties ont apporté des réponses idoines. Elles ont convenu de la mise sur pied d’une Commission afin d’apporter des réponses rapides aux difficultés soulevées au cours de la rencontre. Les deux parties ont aussi pris l’engagement de se retrouver à nouveau pour un suivi des différentes recommandations.
Kader Toé