Sous la co-présidence du Dr Abdrahamane Sylla, ministre des maliens de l’ extérieur et de l’ intégration africaine et de l’ ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, s’est ouverte aujourd’hui 22 mars 2018 la réunion du Comité de pilotage du projet de renforcement de la gestion de la gouvernance des migrations, le retour et la réintégration durable au Mali.
Le projet « renforcement de la gestion de la gouvernance des migrations, le retour et la réintégration durable au Mali » est une initiative conjointe du gouvernement du Mali et de l’Union européenne dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de la valette sur la migration.
Il s’agit pour le projet sur une durée de 3ans, de contribuer au renforcement de la gestion des migrations au Mali à travers ses composantes qui sont au nombre de cinq. Les trois premières composantes sont mises en œuvres par l’organisation internationale pour les migrations (OIM) en partenariat avec le ministère des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine (MMEIA), pour un montant de 7757674000 FCFA. Les mises en œuvre des deux dernières composantes seront assurées par l’Agence Espagnole de Coopération internationale pour le développement en partenariat avec le ministère pour un montant de 2103776000Fcfa.
Se réjouissant de la tenue du premier comité, le ministre Sylla a remercié l’UE pour son engagement aux côtés du gouvernement du Mali qui continue sans cesse à soutenir les objectifs du projet pour une meilleure gestion du flux migratoire.
Le cadre a également été propice pour le ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine de rappeler la volonté politique des hautes autorités à faire de la gestion de la migration une priorité nationale par les réformes institutionnelles engagées.
Au registre des efforts gouvernementaux en lien avec le projet, on retient entre autres : les activités de sensibilisation menées sur les risques et dangers de la migration irrégulière auprès des communautés, la mise en place d’un fond d’insertion et de réinsertion en faveur des migrants de retour et des candidats potentiels à la migration irrégulière qui a permis de créer 1300 emplois durable au titre de 2016-2017 etc.
Nonobstant ces acquis, il n’a demeure pas moins que la problématique de la gestion de la migration reste confrontée à certains blocages sur lesquels le Comité de pilotage va se pencher pour une meilleure mise en œuvre du projet.
La rédaction