Le jeudi dernier, les femmes ont organisé une grande marche, à Gao. Motif ? Demander la levée de la mesure de suspension qui frappe le maire de la commune urbaine de Gao, Sadou Harouna Diallo.

La marche qui a drainé une foule de femmes et de jeunes, avait pour destination, le gouvernorat de la ville. Là, les femmes ont remis une déclaration au chef de l’exécutif régional. Dans cette lettre, les manifestants dénoncent et rejettent la suspension, pour trois mois de l’édile de la Cité des Askia.

Le maire de Gao a été suspendu suivant arrêté en date du 27 juillet dernier, du ministre de l’administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maiga.

Pour le département, le maire de Gao s’est rendu coupable de «fautes graves, contraires aux devoirs de sa charges». Plus exactement, le ministre Abdoulaye Idrissa Maiga, accuse l’édile d’avoir donné sa caution à un GIE, Boney, pour aménager la berge du fleuve Niger, qui est une partie du domaine public de l’Etat.

Le maire décide de contre attaquer la décision de son supérieur hiérarchique. Il décide d’attaquer l’arrêté devant la section administrative de la Cour suprême, pour «illégalité». Au même moment, ses populations décident de lui apporter leur soutien dans son bras de fer avec un ministre accusé d’être un éternel abonné de l’abus de pouvoir.

source : la Rédaction