Le Mali a annoncé mercredi, avoir enclenché le processus du retrait de ses troupes engagées au sein de la force conjointe du G5 Sahel.
« (…) Dans le cadre de la mise en œuvre de la décision politique, j’ai l’honneur de vous faire part de la décision qui met fin à l’engagement des personnels maliens en service au sein des fuseaux Ouest et Centre à compter du 30 juin 2022. (…). Toutes les dispositions sont en cours pour rapatrier les personnels concernés dans les délais requis », a annoncé mercredi, le chef d’état-major général des armées du Mali, le général de division Oumar Diarra.
Ce retrait est la conséquence directe de la décision prise le 15 mai dernier par l’Etat du Mali, de se retirer de toutes les instances du G5 Sahel, dénonçant le refus qui lui est opposé d’assurer la présidence du G5 Sahel. Une conférence des chefs d’États du G5 Sahel devrait se tenir depuis février 2022 à Bamako, pour consacrer le début de la présidence malienne du G5. « Mais plus d’un trimestre après, ce sommet ne s’est toujours pas tenu à Bamako », a expliqué le gouvernement malien pour justifier son retrait du G5 Sahel.
Dans le communiqué du chef de la diplomatie malienne, actant le retrait du Mali, Bamako avait dénoncé « l’instrumentalisation d’une institution comme le G5 Sahel dont le mandat est de mutualiser les moyens pour garantir des conditions de développement et de sécurité dans l’espace des pays membres ».
A l’international, beaucoup de pays ou institutions comme l’Union Européenne ou le Tchad, avaient appelé le Mali à reconsidérer sa position. Mais Bamako n’est pas disposé à revoir sa décision, la preuve étant le retrait de ses troupes engagées au sein de la force conjointe. Toutefois, le Mali maintient ses relations bilatérales avec les autres pays du G5 Sahel que sont le Burkina Faso, le Niger, le Tchad et la Mauritanie.
Source: beninwebtv