Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Front social : L’ORTM et la SMTD-SA en grève de 48 heures les 4 et 5 Novembre 2020 et de 72heures les 23, 24 et 25 Novembre 2020

Après dépôt  de leur préavis  de grève sur la table du ministre  de la Fonction Publique, les Comités Syndicaux de l’ORTM et  de la Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD-SA), ont animé, le samedi 31 octobre 2020, à la cantine  de l’ORTM, une conférence de presse. Le but est de parler  de la gestion du préavis et  des mesures  prises pour  l’observation  de la première grève  de 48 heures (les 5 et 6 Novembre 2020) et de la seconde grève de 72 heures (les 23, 24 et 25 novembre 2020).  La conférence  a été animée, pour la circonstance, par le  secrétaire général du comité syndical de l’ORTM, Abdourhamane Hinfa Touré et celui du comité syndical de la SMTD Sa, Cheickné Diallo. A leurs côtés, leurs camarades membres étaient, notamment Bamba Coulibaly, Aboubacar Diawara, Modibo  Bah, Mahamane Konaté, Agaly Ag Aguissa, etc. Le dépôt  de ce préavis de grève, a expliqué le secrétaire général du syndicat  de l’Ortm, Touré, fait suite à la lenteur, au manque  d’intérêt accordé au traitement de leurs  doléances par la commission mise en place il y a onze mois,  pour  diligenter  le traitement  des revendications point par point. C’est avec la mauvaise gestion de nos revendications, ajoute Touré, que nos comités syndicaux (ORTM/ SMTD SA) ont décidé  de déclencher cette grève pour l’amélioration des conditions de nos travailleurs.

Le premier point  de nos revendications, a fait savoir Abdourhamane Hinfa Touré, concerne l’extinction du protocole de l’accord du 3 décembre 2019 par : la mise en œuvre effective de la redevance ; la relecture de la loi 82-102 et son adoption; le respect des textes régissant le fonctionnement de l’ORTM ; la démolition des réalisations sur la propriété foncière de Souleymanebougou; l’adoption du nouveau décret portant sur la valorisation de la prime de fonction spéciale presse publique; la signature et la mise en œuvre du contrat plan Etat-SMTD sa; la désignation des représentants des travailleurs dans les organes de gestion, notamment le conseil d’administration et le comité  de gestion.  «Sans redevance on ne peut pas accompagner la SMTD. On doit donner à chacun ses droits pour éviter des problèmes. Et depuis 1982, existe la loi 82-102  qui convient plus au nouveau contexte ou climat. Nous demandons sa relecture pour l’adapter à la situation actuelle. Il nous faut respecter les textes car pour nous, il ne sert à rien de donner de l’argent pour relire les textes et ne pas les appliquer et les mettre dans les tiroirs. A Souleymanebougou, l’Ortm a un patrimoine de près de deux hectares  dont le titre foncier date des années 1947. Mais à cause des spéculateurs fonciers, il est vendu par des hauts gradés de l’armée, des juges. Nous demandons à l’État de nous restituer l’espace pour qu’on réalise  le bâtiment d’archivage. Sur la prime de fonction, elle date il y a 19 ans de cela. Aucune augmentation n’a été faite durant tout ce temps. Nous demandons de revoir  cela.  Nous exigeons le contrat PALN entre l’Etat et la SMTD-SA, pour accompagner la SMTD qui est un outil indispensable de développement pour le même État », a déclaré Abdourhamane Hinfa Touré. Autres points dont les deux syndicats exigent  applications, c’est l’application des acquis de l’UNTM 2018 dans le secteur  privé en l’occurrence à la SMTD-SA; l’annulation  du réajustement de salaire accordé aux directeurs de la Smtd-Sa;  l’amélioration des conditions de travail  par la dotation  du personnel en véhicules d’intervention ; l’octroi de la prime de risque à tout le personnel technique de la Smtd-SA ; l’octroi de la prime de panier à tout le personnel de la Smtd-Sa; l’élaboration d’un plan de formation et de carrière du personnel de la Smtd-Sa; le payement des heures supplémentaires au personnel ; l’indemnisation de toutes les victimes de l’Ortm lors des évènements de mars 2012 et de juillet 2020. «La SMTD SA ne devrait pas être dans ces difficultés. A sa création on lui a octroyé  un capital  de 10 milliards de Fcfa. Mais cette somme n’est jamais tombée ensemble. On la fait tomber en compte goûte. C’est donc un l’échec de l’État car il est le seul et unique responsable. Comment comprendre  que  ce service  n’a que trois véhicules qui ne sont tous pas en bon état pour mener à bien ses missions», a fait  savoir  Cheickné Diallo.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain-Mali

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance