Le Gouvernement de ChoguelKokalaMaïga, à peine installée fait face à ses premières patates chaudes. En effet la Synergie des syndicats des surveillants de prison vient de déposer un préavis de grève d’un mois sur la table du gouvernement. Elle réclame un traitement égal à celui de l’armée et autres forces de sécurité.
Elle dénonce ensuite la lenteur du traitement des avantages accordés aux personnels de l’administration pénitentiaire de l’éducation surveillée et surtout l’application du protocole d’accord entre la partie gouvernementale et celle du gouvernement.
Comme d’habitude, pendant cette période de grève, il n’y aura pas de visite aux détenus, sauf les samedis de 8hà 15h, ni d’extractions judiciaires et administratives.
Il n’ y aura non pas plus de transfèrement judiciaires et administratif et des consultations médicales extérieures sauf en cas d’urgence. Pas de traitement de courrier à l’arrivée ni au départ. La réception des plats extérieurs se fera de 8h à 15h et il n’y aura pas d’exécution de mandat de justice et ordre de libération.
La Synergie des syndicats des surveillants de prison, comme on le constate veut aller loin si ses doléances ne sont pas satisfaites. Selon le secrétaire général, Daouda Konaté, ” nous sommes prêts à aller en grève illimitée jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications”.
La nouvelle ministre de la Fonction publique, Mme Diawara Aoua Paul Diallo a déjà du pain sur la planche, d’autant plus que l’UNTM aussi a donné un ultimatum de 10 pour au gouvernement pour régler ses doléances, sans quoi elle engagera une grève. La Centrale syndicale l’a fait savoir au Premier ministre Dr ChoguelKokalaMaïga , lors de sa visite de courtoisie.
Seydou Diamoutené
Source: Journal le 22 Septembre- Mali