Malgré une suspension des pourparlers entre syndicats et la Primature, force est d’admettre qu’un cadre d’échanges existe. Bien que les travailleurs soient omniprésents dans les médias, voilà un aperçu des approches de la partie gouvernementale.
A l’heure de la Transition, le peuple se doit de converger autour des autorités actuelles pour une synergie effective de l’action gouvernementale. Malgré la succession des grèves, le gouvernement a fait preuve de disponibilité et de responsabilité. Pendant que les services étaient vides, les pourparlers ne se sont jamais arrêtés.
Par contre, il ne faut pas oublier que la transition s’est engagée à assumer les engagements antérieurs bien qu’il s’agisse d’un héritage issu d’une mauvaise gestion. Continuité de l’État oblige, la recherche de la justice sociale, de l’équité et de la soutenabilité budgétaire à court et moyen terme s’impose. Étant au service du peuple, la Transition est tenue de rendre compte à ceux pour qui ses membres mission à la colline du pouvoir et la Cité ministérielle.
À partir de janvier 2021, le Gouvernement alignera la grille salariale de tous les fonctionnaires sur l’indice 1.383 pour un coût de plus de 100 milliards de FCFA. Cela, malgré un budget déficitaire du fait des recettes qui ont baissé dans un contexte sécuritaire, où l’assiette fiscale ne peut fructifier avec plusieurs zones du territoire occupées et le COVID-19 qui aura anéanti les prévisions budgétaires 2020. L’acte est à saluer quand on sait que l’accompagnement et l’expertise de toutes les sensibilités de la société s’avèrent utiles.
Les négociations sont avancées à plus de 90% selon des sources proches de la table des pourparlers. Il y a eu un accord sur tous (…)
BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON