Les responsables et membres de la coordination des syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNESUP-SECMA) entament leur grève de 48h, ce jeudi 5 au vendredi 6 octobre 2023 dans l’espace universitaire du pays.
Les raisons de la présente grève s’expliquent par la non-satisfaction des doléances syndicales déjà sur la table des autorités compétentes. Sur la base d’un avis de maintien de cette grève, les syndicalistes déplorent la persistance de la partie gouvernementale « de continuer à ignorer les revendications légitimes » des travailleurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Lesquelles sont inscrites dans le préavis de grève en date du 15 septembre 2023. Ainsi, lit-on dans l’annonce syndicale publiée le 3 octobre dernier, « la coordination des syndicats décide de maintenir son mot d’ordre de grève de 48 heures allant de ce jeudi 5 au vendredi 6 octobre 2023 ». En conséquent, poursuit-on, la coordination des syndicats demande aux militantes et militants d’être vigilants et de suivre sereinement ce mot d’ordre de grève pour, indique-t-on, la satisfaction totale de tous les points inscrits dans le préavis de grève du 15 septembre dernier. Notons que les syndicalistes requièrent au total la satisfaction de 9 points. Il s’agit de l’application immédiate de la prime de recherche, la prise en compte de l’indice 3000 dans le cadre de l’harmonisation de la grille des salaires, la sécurisation de l’espace scolaire et universitaire, la séparation des deux statuts conformément aux recommandations des Assises nationales de la Refondation. S’y ajoutent l’octroi d’une prime de déplacement pour les travailleurs de Kabala et ceux des IES dans les régions, le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires et des frais des tâches liées aux examens, le recrutement massif et immédiat d’enseignants, la revalorisation de la prime de logement, l’octroi d’un passeport de service aux Enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, lit-on dans le préavis de grève en date du 15 septembre dernier. Lequel a été déposé sur la table du ministère du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS