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Les cours ont été suspendus le jeudi 31 octobre 2019 dans tous les établissements scolaires publics du Mali. Le mouvement, selon des témoignages, a été organisé par la Synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Selon ce collectif, l’objectif est de soutenir les enseignants enlevés ou assassinés à travers le pays. Ses responsables demandent aux autorités de renforcer la sécurité des enseignants sur l’ensemble du territoire.

Entre décembre 2018 et octobre 2019, plus d’une vingtaine d’enseignants ont été enlevés au nord et centre du pays. Certains d’entre eux ont été libérés mais plusieurs autres sont toujours portés disparus. Sont-ils entre les mains des jihadistes ou assassinés ?

Difficile de répondre à la question. Toutefois, leurs collègues disent n’avoir aucune nouvelle d’eux depuis leur enlèvement jusqu’à ce jour. D’ailleurs, c’est ce qui explique l’arrêt des cours ce jeudi dans toutes les écoles publiques du Mali. «Une action de solidarité à l’endroit des enseignants enlevés ou assassinés», affirment les syndicats.

Par ailleurs, les syndicats de l’éducation réclament également le dédommagement des ayants droits de leurs collègues assassinés. Il s’agit notamment de l’inspecteur coordinateur de la région de Gao, tué en Août dernier entre Bankass et Koro.

Les enseignants demandent à l’Etat d’assurer la sécurité des enseignants dans les écoles. Il faut rappeler que plus de neuf cents écoles sont encore fermées sur l’ensemble du territoire national. Cela à cause de l’insécurité et la menace des groupes terroristes. La semaine dernière, sept enseignants ont été enlevés par des hommes armés, à Korientzé, près de Mopti avant d’être relâchés.

Les syndicats de l’éducation se réjouissent de la réussite de cette journée sans école en soutien à leurs collègues enlevés et assassinés. Toutefois, ils ne souhaitent pas s’en arrêter là. Selon eux des concertations sont en vue pour déterminer les actions futures.
Les parents d’élèves soutenaient ce mouvement de solidarité des enseignants envers leurs collègues enlevés ou assassinés par des bandits ou des groupes extrémistes dans des zones en proie à l’insécurité. Eux aussi interpellent les autorités à renforcer la sécurité dans ces localités.

 

Source: Le Matin

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