François Hollande a salué une nouvelle fois ce mercredi la vente de 24 avions Rafale à l’Egypte. « Un exemple, dit-il, et un espoir pour l’économie française. » Le chef de l’Etat visitait l’usine Dassault Avitation à Mérignac, dans le sud-ouest de la France.
Avec notre envoyé spécial à Mérignac, Olivier Fourt
Le fracas des réacteurs d’un Rafale en signe de bienvenue. « On le voit dans toutes les grandes manifestations, et à chaque fois, on est saisi, hein ? » François Hollande visite pour la première fois la chaîne d’assemblage de l’avion de combat français. Quelques semaines seulement après la signature du contrat égyptien, le président français a le triomphe modeste : « Ce qui était très agréable dans cette négociation, c’est que l’acheteur voulait vraiment acheter. Quand il n’y a qu’un vendeur qui veut vendre, la relation est un peu déséquilibrée. »
« Vive la France ! Vive le Rafale ! », lance-t-il aux employés de Dassault. Pour ce délégué CGT, ce démarrage à l’export du Rafale doit être synonyme d’embauche : « Aujourd’hui, on est capable de tenir une cadence d’un avion par mois. Si demain, il y a plusieurs contrats Rafale, obligatoirement, la cadence augmentera et on aura besoin de bras pour pouvoir mettre en vol ces avions. »
Une augmentation de cadence, cela voudrait dire au moins un nouveau contrat à l’étranger, le président de Dassault Aviation, Eric Trappier, veut y croire : « On a un certain nombre de pays qui sont très intéressés, on a des chances certaines d’en faire un deuxième en 2015. »
Le Qatar, client de longue date de Dassault, pourrait être le second client, alors que la négociation indienne, destinée à fabriquer l’avion localement, n’a toujours pas abouti.
Source: RFI