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François Hollande en Algérie pour parler économie et sécurité

Le président François Hollande est attendu à Alger lundi 15 juin pour une brève visite à l’invitation de son homologue Abdelaziz Bouteflika, un important partenaire économique et un interlocuteur de premier plan sur les crises malienne et libyenne.

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Lors de leurs entretiens, MM. Bouteflika et Hollande doivent évoquer des questions « relatives à la sécurité et à la paix en Afrique et au Moyen-Orient, ainsi qu’à la coopération multilatérale mondiale », selon la présidence algérienne.

Alger a déjà largement contribué à la signature des accords pour la paix et la réconciliation au Mali du 15 mai, et c’est dans la capitale algérienne que la rébellion malienne à dominante touareg s’est engagée le 5 juin à les signer à son tour. Sur le dossier libyen, un pays en plein chaos et gangrenée par la progression du groupe Etat islamique, les Algériens « sont pragmatiques et centrés sur les questions de stabilité et de sécurité », se félicite par ailleurs Paris.

Redevenir le premier fournisseur de l’Algérie

Sur le plan économique, la France, qui peine à s’extirper de la crise, et l’Algérie, confrontée à une baisse de ses revenus pétroliers, souhaitent intensifier leur« partenariat stratégique », conclu en 2012. Ce partenariat, qui a enregistré « ces dernières années des avancées importantes », devrait connaître « d’autres progrès dans plusieurs secteurs », parie la présidence algérienne.

La France veut récupérer le rang de premier fournisseur de l’Algérie, perdu en 2013 au profit de la Chine. Paris, qui exporte notamment des céréales, des médicaments et des voitures, est actuellement le deuxième partenaire de l’Algérie avec des échanges s’élevant à 10,5 milliards d’euros en 2014.

Environ 7 000 entreprises françaises exportent dans ce pays et 450 y sont installées, dont quelques grands groupes comme Alstom, Lafarge, Danone ou encore Renault et Suez, mais également des PME.

La succession de Bouteflika pas abordée

Si le sujet nourrit le débat en Algérie, François Hollande « ne se mêlera ni directement ni indirectement » de la question la succession du président Bouteflika, affirmait récemment un diplomate français.

Réélu l’année dernière pour un quatrième quinquennat, M. Bouteflika, 78 ans, physiquement affaibli à la suite d’un AVC en 2013 « conduira son mandat jusqu’à son terme » au printemps 2019, deux ans après la présidentielle française, a assuré son directeur de cabinet Ahmed Ouyahia.

Pour l’ancien ministre Abdelaziz Rahabi, passé dans l’opposition, la visite « de courtoisie » de M. Hollande « est suggérée par les Algériens car notre président n’a pas d’agenda de rencontres à caractère interne alors il le meuble par la réception d’invités étrangers ».

Après celle de décembre 2012, cette visite de M. Hollande est sa deuxième en tant que chef de l’Etat à Alger, une capitale où il a effectué un stage d’étudiant, et entamé sa campagne pour la primaire socialiste fin 2010.

source : Lemonde

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