Le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) a fait une forte participation au forum des diasporas africaines, tenu le 22 juin dernier, à Paris. Une forte Délégation conduite par son Président a rehaussé l’éclat de la cérémonie à cette rencontre du donner et du recevoir entre migrants africains et leurs partenaires.
S’il y a une chose qui profite aujourd’hui, c’est bien la migration. Sa maitrise fait gagner à la fois aux pays d’accueil et d’origine des migrants. la tenue du forum sur les diasporas africaines est une occasion rêvée par les migrants et leurs partenaires.
Le CSDM qui œuvre pour une migration réussie croit dur comme du fer que la maitrise de celle-ci est gage de développement garanti. Mohamed Chérif Haïdara qui a pris part à cette rencontre a partagé la vision du CSDM de la migration. Devant la tribune, il a défendu la politique migratoire qui profite à tous. Dans son franc parler, Mohamed Chérif Haïdara a fait des propositions visant à rendre profitable la migration.
Lors des inondations d’Abidjan, le CSDM a été l’une des associations de défense des migrants à concourir les sinistrés. Avant celle d’Abidjan, il a identifié un autre drame survenu à Mossibougou, dans Sous Préfecture de d’Ibogué, Département d’Issia, en Côte-d’Ivoire, où une pirogue a chaviré, le 19 juin 2018, lors de la traversée du fleuve à cause de la tornade. Cette tornade a fait 5 morts, tous des mineurs maliens, âgés de 10 à 14 ans. Il s’agit de Bilaly KELLY;
Hamidou KELLY; Boubacar KELLY et Hamadoun TAMBOURA.
Quant à la cinquième victime dont l’identité n’est pas connue, le CSDM mène les investigations afin de l’identifier de façon formelle.
Le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne de Côte-d’Ivoire (CSDM-CI) qui a mené des investigations a porté à la connaissance du Consul la mauvaise nouvelle par Lettre n°01lCSDM-18 du 20 juin 2018 dont notre Rédaction a la copie.
A travers ces actions, cette association de défense des droits des migrants rend service à la diaspora malienne. «C’est le prix à payer pour rendre service aux Maliens de la diaspora », dixit Mohamed Chérif Haïdara, qui dénonce, par ailleurs, la récupération de certaines associations qui, au lieu de promouvoir la diaspora malienne, font de celle-ci un fonds de commerce. Une attitude contraire à la dignité humaine.
Ambaba de Dissongo
L’Observatoire