Hamadi DICKO journaliste : « Les Maliens peuvent attendre des résultats à cette équipe »
« Les défis sont nombreux, la sécurité, la réforme de la Constitution, l’apaisement du climat social, rétablir la justice, l’éducation entre autres. Il y’a plus de temps à perdre. Les Maliens peuvent attendre des résultats de ce nouveau gouvernement parce la plupart des portefeuilles clés sont occupés par des hommes réclamés par un bon nombre de la population ( La justice, Défense, Diplomatie, sécurité, Santé ,communication.. ). Il faut seulement un peu de contrôle citoyenne autour des questions brûlantes à savoir la mise en œuvre de l’accord, la révision constitutionnelle et faire en sorte que l’année scolaire soit sauvée.
La rentrée de certains opposants au premier mandat du nouveau PM est un pas vers la réussite. Les reproches qu’il faut faire à ce gouvernement sont : l’effectif est pléthorique, la multiplication des portefeuilles qui ne serviront presque à rien seulement qu’à gonfler le nombre de ministres dans le but du partage de gâteau.
Ce que nous demandons à Boubou et son équipe, c’est de se mettre au travail rapidement sans répit. Il y’a plus de temps à perdre comme le dit IBK lui-même » Chaque temps perdu, l’ennemi gagne… »
Donc chers ministres au boulot de la république pour la république ! »
Boubacar Diarra, Citoyen à Kalaban Coura : Un très large gouvernement dans le Mali actuel n’est pas une solution
« Le peuple a demandé un changement, mais un gouvernement de cette taille dans le Mali actuel n’est pas une solution. ça ne nous amène qu’à une délinquance financière démesurée, surtout avec certains hommes qui sont en incapacités de diriger leur famille à plus forte raison un département ministériel. Je ne vais pas indexer X ou Y, mais il faut que le PM sache que le peuple malien le regarde ».
Moussa Kamissoko, juriste, domicilié à Daoudabougou
» Nous avons bien vu ce gouvernement mais, il est très tôt de les juger. Attendons de les voir à la tâche. Mais il faut reconnaître que l’équipe gouvernementale comporte des vrais cadres qui ont de la compétence. Je pense que le Président de la République a songé à la jeunesse puisqu’il lui a dédié son mandat. La deuxième remarque est l’entrée d’une franche de l’opposition dans le gouvernement. Souhaitons que cela soit le début de la réconciliation entre les fils et fille de notre pays ».
Bakary DIANE, employé à Bramali
» IBK a bien choisi ses hommes. Il faut que ces ministres donnent satisfaction en retour au Président et au peuple malien tout entier. Moi je dirais qu’il fallait réduire le nombre des membres du gouvernement, compte tenu de la crise économique qui sévit actuellement au Mali. L’entrée dans le gouvernement de Malick Coulibaly est une bonne chose, car c’est un cadre honnête et patriote. En plus, je demande à tous les maliens et maliennes d’accepter le changement et le développement en accompagnant ce gouvernement d’union nationale. Quant à moi je prendrai un temps pour observer le rendement de ces ministres, mais d’ici là, je leur souhaite plein succès ».
Issa DIAMOUTENE, maître de mathématique à Koutiala
« C’est une équipe gouvernementale qui peut réussir. Je pense que l’Accord politique signé à la veille par les acteurs politiques, poussera chacun des ministres à bien faire son travail. En outre, il faut saluer l’aspect de réconciliation au sein de ce gouvernement. L’arbre ne doit cependant pas cacher la forêt. Je trouve le nombre des ministres trop élevé. Je pensais qu’on allait nous présenter une équipe gouvernementale de 28 membres, hélas. Mais qu’à cela ne tienne je les soutiens ».
Mme Sidibé, Maimouna Traoré, assistante de direction à l’Anser
« Ce gouvernement comme son nom l’indique est un gouvernement de mission, il n’a pas droit à l’échec. Il faut soutenir tout simplement les ministres pour l’accomplissement de la tâche qui les attend. Les attentes des maliens sont nombreuses. Mais je pense d’abord que le premier acte, c’est d’éradiquer l’insécurité et de faire en sorte que la paix revienne au centre du pays. Il faut qu’il organise vite des assises sur la paix au centre du pays qui vont aboutir à la réconciliation définitive entre les populations du centre. Je souhaite bonne chance à cette nouvelle équipe gouvernementale ».
Mme Touré Adam Coulibaly, conseillère à la mairie de Sikasso
« Nous avons vu le gouvernement, mais le quota attribué aux femmes n’est pas conforme à la loi. Il faut que les autorités rectifient le tir dans la composition des cabinets ministériels en songeant à la question du genre. Nous nous réjouissons du fait que les jeunes soient beaucoup représentés dans le gouvernement. En plus, nous demandons au peuple malien de soutenir cette équipe qui peut réussir si les maliens lui rendent la tâche facile. Je pense aussi que c’est un gouvernement de réconciliation entre les fils et filles du Mali. Je demande au tout puissant Allah d’accorder au gouvernement la force de pouvoir gérer les problèmes essentiels de notre pays. Je remercie le président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita pour avoir tenu sa promesse de dédier son 2è mandat à la jeunesse ».
Traoré Yacou: conseiller pédagogique : « Il saura tout mettre en oeuvre pour amener la paix, le vivre-ensemble entre tous les enfants du Mali »
« Compte tenu de la situation sociale, politique et économique, il était nécessaire, voire indispensable de procéder un nouveau remaniement.
Ce nouveau gouvernement, comme son nom l’indique: un gouvernement de mission saura tout mettre en oeuvre pour amener la paix, le vivre ensemble entre tous les enfants du Mali. Il n’est ni le gouvernement de la majorité, ni du centre et ni de l’Opposition, mais plutôt le gouvernement du Mali. Et c’est ensemble que nous pouvons bâtir ce beau pays à notre image. Ce nouveau gouvernement est capable d’apporter tout ce que les maliens et maliennes veulent. Peu importe le nombre des membres, s’ils sont unis, ils pourront faire quelque chose de bien sans doute. Que Dieu nous guide sur même chemin..Amen!!!!!! »
Ahmed Sekou Keita, juriste : « Vu la situation dans laquelle le pays vit actuellement, je crois que ce gouvernement ne pourras pas faire l’affaire du peuple malien. »
« Est ce que ce nouveau gouvernement est capable de répondre les aspirations du peuple malien ? Tels que l’éducation, l’électricité, l’eau, la santé, la baisse des prix des denrées alimentaires etc.
Pourquoi le nouveau P.M n’a-t-il pas fait appel aux technocrates sinon ceux qui ont beaucoup plus d’expérience quant à la gestion des crises, parce que nous avons besoin d’un plan d’urgence pour décanter ce bourbier ?
Honnêtement, je ne le trouve pas à la hauteur pour nous faire sortir dans cette impasse.
Je pose ces trois (3) questions : Comment gérer efficacement tous les processus et les ressources dans une perspective de changement continu ? Comment développer leurs méthodes de production de service dans un tel contexte ? Comment gérer le dialogue social en tant que problème de communication =vulgarisation et sensibilisation de la population quant au vote d’une loi, texte, décision leur concernant ? Pourquoi le P. M n’a-t-il pas diminué la taille du gouvernement pour réduire les dépenses vu la conjoncture et la récession de l’économie malienne ?
Voici grosso modo ce que je pouvais proposer comme mieux ».
Moussa Baba Traoré, journaliste :«Je pense que vu la qualité des ministres qui la composent, l’équipe de Boubou Cissé peut faire mieux même si les défis sont énormes»
« La première impression est que le gouvernement n’a pas pu relever le défi du chiffre. C’est vrai que c’est un gouvernement de large ouverture, mais il faut reconnaitre que le nombre est élevé.
A part cette remarque je pense que vu la qualité des ministres qui la composent, l’équipe de Boubou Cissé peut faire mieux même si les défis sont énormes. Je souhaite bonne chance au nouveau gouvernement ».
Acha Diallo, citoyenne : «Tous ces ministères et leurs ramifications ne sont pas les solutions aux problèmes auxquels fait face le Mali»
« Ce gouvernement a trop de membres. Le Mali est dans une situation où les besoins sont spécifiques. Tous ces ministères et leurs ramifications ne sont pas les solutions aux problèmes auxquels fait face le Mali ».
Fatoumata Keita, Secrétaire d’administration : « le nombre de départements ministériels est encore trop coûteux pour l’Etat»
« Au regard de la crise sécuritaire et des revendications sociales que traverse actuellement notre pays, le nombre de départements ministériels est encore trop coûteux pour l’Etat. En faisant une analyse approfondie du nombre de ministères crées (38) il y aura des conflits de compétences entre certains. A titre d’exemple, il y’a le Ministère de la Santé et des Affaires sociales, le Ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, le Ministère de la Cohésion sociale , de la Paix et de la Réconciliation nationale, le Ministère chargé des réformes institutionnelles et des relations avec la société civile. Ces différents ministères pouvaient être scindés en 2 au lieu de 4. En outre, il n’y avait pas la nécessité de scinder le ministère de l’intégration africaine de celui des Maliens de l’extérieur, encore moins les deux (2) secrétaires d’Etat.
Sega Diabaté, juriste : Nous commençons par saluer le PR pour sa promesse tenue qui de dédier ce mandat à la jeunesse marquer par la nomination de Dr Boubou Cissé a la primature. Nous la félicitation pour cette marque de confiance placée en sa modeste personne et lui réitère notre soutien en tant jeune. Ce gouvernement de large ouvert consiste a chargé tous les fils du pays à bâtir l’édifice Commun dont nous constatons l entrer de tous les bords y compris une partie de l’opposition une initiative à saluer également malgré que le quota des 30 pour cent n’a pas atteint mais des efforts ont été faites pour les femmes je félicite cette équipe
Sekou Dembélé, biologiste sanitaire : Le gouvernement actuel est pléthorique. Il faudrait procéder à un recentrage des différents postes ministériels. Le ministre de la santé doit faire surseoir aux réformes de Samba Sow dans son volet administratif, notamment la création de l’institut National de la Santé. Le ministre de la défense doit tenir un vrai langage de vérité aux forces Barkanes et celles de L’ONU.
Mamadou Togola, superviseur national du MIK et président des CAKK : « Ce nouveau gouvernement reflète toutes les sensibilités du pays »
Nous félicitons le président IBK d’avoir accepté de tendre la main à ses adversaires. Parce que, sous ses instructions, un gouvernement d’ouverture vient d’être mis en place. Il reflète toutes les sensibilités du pays. Cette nouvelle équipe, sous la conduite du Premier ministre, Dr Boubou Cissé, est qualifiée de gouvernement de mission. Cela s’explique au regard des nombreux défis qui l’attendent.
En tant qu’un soutien fort au président de la République, le MIK ne peut que l’apprécier et l’encourager pour la mission à laquelle, il a été investi. Se faisant, nous ne pouvons que l’accompagner et le souhaiter une bonne chance. Et notre soutien ne fera pas défaut, par rapport à tout ce qui concerne la vie de la nation.
Malick Konaté, journaliste-reporter et activiste : « Ce gouvernement est plutôt un partage de gâteau et non d’union nationale »
Je regrette que ce gouvernement ne réponde pas aux aspirations du peuple. C’est un désaveu vis-à-vis de celui-ci. Pourquoi, il est un partage de gâteau ? Parce que, ça été une distribution de portefeuille. Puisse que certains ministères ont été divisés 3 ou 5 fois. Chose qui ne valait pas la peine d’être fait. Aussi, dans ce nouvel attelage gouvernemental, certains partis politiques de l’opposition prennent part. Ce qui revient à dire que çà été une redistribution de poste. A mon humble avis, l’opposition devrait refuser d’y prendre part. Elle devrait accepter de rester à l’écart et jouer son rôle de sentinelle par rapport aux dérives de l’Etat.
Egalement, au regard de la configuration de cette nouvelle équipe, c’est un coup d’Etat qu’a été fait contre le peuple. Et celui-ci doit réagir pour que sa volonté soit respectée.
Source: Le 22 Septembre