Une délégation du Fonds monétaire international (Fmi), conduite par sa Directrice générale Christine Lagarde, est annoncée au Mali en décembre prochain. Contrairement à la communication qu’en fait le gouvernement, cette visite n’est pas le signe d’une bonne santé économique du Mali. Du moins, si l’on en croit une source bien introduite.
Christine Lagarde Directrice, générale du Fonds monétaire international, arrive au Mali. En décembre 2017, la patronne de la plus grande institution financière du monde sera l’hôte du Mali.
Contrairement aux spéculations sur la stabilité économique du Mali, cette venue de madame Lagarde vise plutôt à constater tout ce qui se dit contre le régime du Mali d’abord. En effet, l’institution a été saisie par des Organisations de la société civile ainsi que des organisations politiques qui ont dénoncé un certain nombre d’actes de mauvaise gouvernance, dont les contrats léonins qui plongent le Mali dans une difficulté financière. C’est-à-dire qu’ils ont porté à l’attention de la Directrice générale du Fmi, la manière insidieuse dans la gestion qui consiste à un recours systématique aux marchés de gré à gré, et dont les conséquences se font ressentir sur tous les citoyens. Le Mali vit une situation de morosité économique.
C’est ce qui explique l’arrivée de madame Lagarde, car le Fmi ne visite que les pays en difficultés économiques, afin de leur accorder des crédits. Loin d’être un exploit diplomatique, cette visite ponctuelle devrait servir à une régulation de la gestion des finances publiques au Mali.
Cyrille Coulibaly
Source: Le Nouveau Réveil