Depuis quelques jours une hystérie collective s’est emparée de certains pays occidentaux qui, après la Libye, la Syrie et plus loin l’Irak, s’acharnent comme des fauves affamées sur le Mali. Notre pays est devenu en réalité une obsession pour eux ! La volonté manifeste de ces occidentaux, abonnés aux crimes et aux destructions massives, n’est autre que de se servir du rapport biaisé produit par l’ONU sur les événements de Moura à des desseins inavoués.
En effet, dans leur sinistre plan et afin de mieux orchestrer la cabale en cours, la coalition occidentale, visiblement instrumentalisée par la France, s’appuie sur des organismes à sa solde. C’est pourquoi toute cette agitation émanant de certains organismes comme l’Union européenne ou encore Amnesty internationale n’étonne guère. Il faut dire que le Mali est, aujourd’hui, devenu victime de ses choix politiques et de ses orientations stratégiques conformément aux orientations de ses Autorités. Voilà tout le tort d’un pays qui a décidé de prendre son destin en main. E, vérité, derrière les gesticulations et autres menaces de ces occidentaux l’on assiste à une instrumentalisation orchestrée depuis les couloirs de l’Elysée et exécutée à travers maintes réseaux. Comme en Libye, la France veut pousser les autres à agir contre le Mali. Décidément, la pilule du départ (forcé) de Barkhane est toujours coincée quelque part…
Dès lors, l’on assiste à mille et une manœuvres de la part de Macron, qui ne sait plus à quel saint se vouer, pour ” laver l’affront ” et dans le sinistre dessein de faire revenir les troupes françaises au Mali. Peine perdue !
En voulant forcer ce retour, en se dressant contre les Autorités de la Transition, en poussant les autres (ONU, UE, CEDEAO) à s’opposer au Mali, en s’obstinant dans sa politique de diviser les Maliens, en persistant dans ses manœuvres éhontées de déstabilisation, Macron est loin de s’imaginer qu’il est entrain de cimenter tout bonnement l’unité d’un peuple, qui a toujours été hostile aux diktats de l’extérieur. Le président français est loin de comprendre que ses manœuvres rendent quotidiennement un immense service au régime en place au lieu de l’affaiblir… Faites un tour dans le Mali profond où, malgré les difficultés de tous ordres, les populations voient en Assimi un héros et non un bourreau.
En fin ce conseil : le Mali n’est ni la Libye, ni le Rwanda. Mieux vaut pour vous (occidentaux) et votre commanditaire français de changer d’approche et de méthode et de discours à l’égard du Mali et de son peuple.
La Rédaction