La marraine de la 5e édition du Festival international du Wassulu, Mme Fatouma Mbarka Mint Hamoudy, présidente de l’Association solidarité femmes d’ici et d’ailleurs (Asfia) a offert un château d’eau moderne à Oumou Sangaré au profit des femmes de Yanfolila.
« Notre association restera ici auprès des femmes de Yanfolila. Nous sommes ouverts à toutes les propositions pour soutenir les femmes du Wassulu à développer des activités génératrices de revenus. Nous sommes convaincus qu’à travers les efforts des uns et des autres, il y aura un développement pérenne. Ce n’est qu’à travers l’autonomisation des femmes qu’il y aura un véritable développement car la femme est au début et à la fin de tout processus de développement. L’engagement de Oumou Sangaré pour son terroir témoigne de cela. Nous serons donc là pour elles », a expliqué le mécène.
Le représentant du maire de Yanfolila, Modibo Sidibé, a salué cette initiative tout en invitant la coordination locale de la Cafo de tout mettre en œuvre pour proposer des projets à Mme Fatouma M’Barka Mint Hamoudy dans le plus bref délai. « Nous sommes disponibles à accompagner toutes les personnes de bonne volonté désirant soutenir les braves femmes de Yanfolila », a promis le maire.
A K. K.
Exposition au FIWA 2022 :
Mon Lait local en vedette
Pour la deuxième fois consécutive, Mon Lait Local, projet soutenu par Oxfam, a ravi la vedette au Festival international du Wassulu. Présentes avec différents produits dérivés du lait, les femmes bénéficiaires du projet ont fait la promotion du lait local malien produit et mis en valeur par des locaux.
Avez-vous déjà vu une brochette en lait ? C’est un produit dérivé du lait naturel qui a été beaucoup consommé durant la 5e édition du Festival international du Wassulu. Riche en vitamines, ces brochettes de lait sont en effet des fromages à base de lait de vache ou Gasiiré. Selon Mme Diop Fatoumata Thiam dit Dicko Thiam, membre de Translait, pour produire ces brochettes, il faut bouillir le lait de vache pendant quelques minutes, ajouter les tiges de Toufaya en fonction de la quantité du lait bouilli, laisser bouillir pendant au minimum 30 minutes, tamiser le liquide pour recueillir le produit compact et introduire le produit compact dans une marmite d’eau chaude en y ajoutant quelques pincées de sel. « Après cela, il faut tamiser le produit compact afin d’avoir le Gasiiré et découper le Gasiiré en petits morceaux, les frire et présenter sous forme de brochettes », ajoute Mme Diop.
Ces brochettes ne sont pas les seuls produits dérivés du lait promus au Fiwa 2022. Il y a aussi du lait frais, d’autres types de fromages, du wagaché (spécialité béninoise), les bonbons, du yaourt et même de l’huile très riche en vitamines pour l’organisme humain.
Membre de Translait, qui regroupe plus de 90 femmes, Mme Diop explique que le projet Mon Lait Local a débuté il y a trois ans. L’objectif de ce projet, soutenu par Oxfam, est de produire du bon lait à un prix abordable pour toutes les bourses. Il s’agit surtout de promouvoir le lait local dans au moins sept pays de la sous-région dont le Burkina, le Bénin, le Tchad, le Sénégal, le Niger, le Mali et la Côte d’Ivoire en impliquant les chefs d’Etat dans le combat et à travers une offensive lait avec les acteurs principaux du secteur.
« Nous devons promouvoir nos produits locaux comme le lait qui est très riche en vitamines. Nous devons éviter le lait importé en poudre qui n’est pas aussi riche que notre lait », affirme Dicko Thiam. Et de préciser : « aujourd’hui le lait est produit en quantité et en qualité. Il est aussi disponible partout à travers notre pays et à un prix très abordable grâce notamment à des organisations comme Oxfam qui organisent les producteurs de lait ».
A .K. K.
(depuis Wassulu)
Source: Mali Tribune