Les manifestations de colère des populations face à la dégradation avancée de la route Kati-Didiéni-Diéma-Kayes, que des centaines de camions, camions-citernes et véhicules de transport empruntent au quotidien, a propulsé au-devant de la scène l’épineuse question du financement des infrastructures routières. Quand on sait que le kilomètre de route bitumée (non compris les ouvrages tels les dalles et ponts) coûte (dans la plupart des cas et selon nos normes) quelque 500 millions FCFA, l’on comprend aisément que le Mali ne peut financer la réalisation desdites infrastructures sans l’apport des bailleurs de fonds étrangers. Alors même que la situation sécuritaire a fait que ces derniers continuent (encore) à trainer les pieds dans l’accompagnement de notre pays pour le financement des infrastructures routières.
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Source: l’Indépendant