Invité par la Fédération malienne de football pour assister à la finale de Dame coupe entre le Binga FC et le Stade malien, prévue ce dimanche 27 juin, au stade Modibo Keïta, l’ancien défenseur central des Aigles évoque sa carrière dans à Beinsport, ses souvenirs avec la sélection nationale

L’Essor : Depuis votre départ à la retraite en 2010, on a complètement perdu vos traces. Que faite-vous actuellement ?

Ibrahim Thiam : De 2010 en 2012, je me suis reposé en petit peu pendant deux ans. En 2012, je suis rentré sur la scène de télévision Beinsport pour commenter les matches de CAN, de la Ligue des champions, de la Ligue 1 jusqu’en 2020.

Je suis devenu le directeur technique associé d’une agence qui s’occupe des joueurs de foot pour toute la partie sportive, stratégie, communication, médias. Depuis presqu’un an, je suis au prosportconseil.

L’Essor : Qu’avez-vous ressenti en foulant le sol malien le jeudi 24 juin ?

Ibrahim Thiam : Je suis très content d’être là. Depuis 15 ans, je ne suis pas venu au Mali, ça m’a paru une éternité. Il y a eu des circonstances qui ont fait que je n’ai pas pu venir, mais je suis tellement content de retrouver Bamako, l’aéroport, la chaleur, la circulation. J’ai l’impression que c’est comme si j’étais venu hier.

L’Essor : Vous avez porté le maillot des Aigles pendant plusieurs années. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans votre carrière en sélection ?

Ibrahim Thiam : Beaucoup de choses m’ont marqué pendant ma carrière. J’ai connu des moments que les jeunes de maintenant ne connaissent pas. Quand on est allé par exemple gagner en Erythrée (2-0) en 2003, phase qualificative de la CAN 2004, ensuite quand on a gagné aux Seychelles (2-0), le dernier match qui nous qualifié pour la CAN. C’est des aventures humaines avec un groupe. La CAN 2004 restera ma frustration éternelle. J’ai revu la demi-finale contre le Maroc, c’est un paradoxe. Le Maroc a tiré quatre fois et a marqué quatre buts. On a tiré beaucoup plus aux buts, on n’a pas réussi à marquer.

Source: L’Essor