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Filière bétail/viande : L’organisation du secteur, une priorité pour les acteurs

Les travaux de la première Assemblée générale constitutive de la mise en place de l’organisation interprofession de la filière bétail/viande au Mali ont débuté hier, dans les locaux de la Maison des aînés. L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’élevage et de la Pêche, Youba Ba. C’était en présence du président du Comité paritaire, Mamadou Doucouré et des délégués des familles professionnelles d’élevage des régions et du District de Bamako.

 

Initiée par le ministère du Développement rural, cette rencontre de deux jours (26 au 27) verra l’adoption des projets de textes de l’interprofession de la filière bétail/viande. Les membres de ses organes de gestion et de contrôle (conseil d’administration, comité de surveillance) seront également élus. Ces assises seront également mises à profit pour informer et sensibiliser les participants sur les textes législatifs et règlementaires qui fixent les modalités de création et d’enregistrement des interprofessions au Mali. L’objectif est de contribuer à une meilleure organisation des différents maillons de la filière bétail/viande à travers la responsabilisation des principaux acteurs et leur implication dans la recherche de solutions durables à la problématique du développement du sous-secteur de l’élevage.

Ces assises constituent une avancée majeure en matière de structuration des organisations professionnelles d’élevage, a déclaré le ministre Youba Ba. Elle traduit, selon lui, leur volonté commune d’impulser une autre dynamique à l’amélioration des conditions de production des exploitations et de la compétitivité des filières. Cela en mettant en place des organisations crédibles et représentatives capables d’apporter le changement tant souhaité par l’ensemble des acteurs.

Raisons? Les systèmes de production subissent de profondes mutations ayant entraîné un faible niveau de résilience des populations, argumentera le ministre délégué. Aussi, ajoutera-t-il, les crises pastorales récurrentes menacent la survie même de la profession. Face à ces facteurs exogènes, «nous devons redoubler d’ardeur, de créativité en mutualisant nos moyens pour développer l’économie locale et préserver les moyens de subsistance des communautés pastorales», insistera Youba Ba.

Pour sa part, le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam) a rappelé les défis auxquels le secteur est confronté. En la matière, Sanoussi Bouya Sylla a énuméré la faible capacité des membres du conseil d’administration et du comité de surveillance, l’absence de Plan stratégique de développement de l’interprofession bétail/viande, l’insuffisance des ressources propres pérennes pour l’interprofession.

La prise en charge de ces défis permettra, selon lui, d’améliorer le fonctionnement normal de l’interprofession, ses relations de travail avec les Partenaires techniques et financiers et garantir la progression financière et économique des membres des familles professionnelles d’élevage.

Makan SISSOKO

Source : L’ESSOR

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