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FILEP 2021 : Gouvernants et journalistes, mêmes défis sécuritaire, sanitaire et numérique

Le ministre de la communication et des Relations avec le Parlement, Porte parole du gouvernement du Burkina Faso, Ousseni Tamboura s’est dit séduit de l’Alliance établi entre l’Assemblée nationale du Burkina Faso et le centre national de presse Norbert Zongo (CNP NZ – maison de la presse du Burkina Faso). C’était juste pour faire la narration de la naissance du Festival international de la liberté de la presse (FILEP), enfant né de ce mariage entre le Parlement, « cette maison de la démocratie, de la liberté d’expression » et la faitière des journalistes, le CNP NZ. Ainsi dira le ministre lors de la clôture de la 9ème édition du FILEP (10 au 13 novembre 2021), « la liberté de la presse pourrait être cette liberté fondamentale qui protège toutes les autres », et depuis 2007, il y a eu « comme un mariage » entre l’Assemblée nationale et le centre national de presse. Cette initiative des journalistes a été acceptée par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, qui est aujourd’hui le président de la République du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. « Je me réjouis que ce mariage ait pu mettre au monde un enfant, qu’est la FILEP. Nous sommes à la 9ème édition et on peut se réjouir de cette alliance, féliciter cette clairvoyance entre les deux parties », a déclaré le ministre de la communication, et des Relations avec le Parlement, Porte parole du gouvernement, Ousseni Tamboura.

Cette 9ème édition du FILEP a mis au centre des échanges, les défis de l’poque, principalement sécuritaire avec le phénomène de la neubuleuse terrorisme ; le défi sanitaire, avec fléau du coronavirus ; et le défi numérique (technologie de l’information et de la Communication) avec le phénomène des réseaux sociaux et le besoin de circonscrire ce champs par des textes juridiques. La problématique est celle de la résilience des media en Afrique, qui nécessite réflexion et partage d’expériences, pour relever ces trois défis (sécuritaire, sanitaire et numérique), qui ont en commun de mettre en péril la démocratie et donc la liberté d’expression et de la presse en Afrique.

Si le terrorisme met en cause, sans ambages, les libertés fondamentales, il y a une nuance à faire, quand aux deux autres. Le coronavirus a certes occasionné des tentatives de réduction des libertés fondamentales (droits civils et politiques), mais avec la vigilance des médias, les gouvernants ont été amenés à revoir leur copie en quelque sorte et à prendre en compte certaines considérations sociales (droits économiques, sociaux et culturels). Quand aux réseaux sociaux, c’est visible, certaines publications bousculent les règles élémentaires de la démocratie (présomption d’innocence, respect de la vie privée, vérification de l’information), une réalité en Afrique, mais aussi aux Etats-Unis, en Europe … Pour le ministre de la communication du Burkina Faso, il y a « des efforts des gouvernants pour essayer de saisir juridiquement cette expansion des réseaux sociaux dont tout le monde est conscient ».

Dans ce contexte difficile, c’est la résistance qui vaille, dégager des pistes   d’adaptation, de résistance et inventer des solutions contre les fléaux en présence, car l’enjeu est de taille : ‘’to be or not be’’. Ce défi qui est commun aux gouvernants et à la presse doit inciter à resserrer les rangs. « Pour cela nous avons été très attentifs, en apportant notre soutien à l’organisation de ce FILEP. Nous sommes attentifs aussi à la famille de la presse… », indique le ministre, tout en assurant de l’accompagnement du chef de l’Etat. « C’est parce que nous considérons que gouvernants et media sont ensemble pour le renforcement de la démocratie », souligne-t-il. « Notre gouvernement est très attaché à la promotion de la liberté de la presse, nous sommes tous des combattants de la démocratie et de la liberté », selon le ministre de la communication, Ousseni Tamboura.

Lors de la soirée Gala qui a été organisée le samedi pour attribuer les prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation, le Mali a été honoré par un jeune journaliste, Maliki Diallo, qui a remporté le prix africain du journalisme d’investigation Norbert Zongo de la télévision. Une consécration bien méritée pour ce jeune journaliste talentueux.

Au niveau du comité d’organisation du FILEP à Ouagadougou comme au sein de la délégation malienne, l’unanimité a été faite sur une chose : les efforts de la Maison de la presse du Mali, et l’implication personnelle de son président Bandiougou Danté, qui a veillé sur le bon déroulement du séjour des journalistes maliens à Ouagadougou. Avec la création par la création d’un groupe whatsapp « Mali-Filep 2021 », le président de la Maison de la presse Bandiougou Danté, l’administrateur Talata Maïga et plusieurs membres sont restés connectés pour suivre chaque étape du voyage (à l’aller comme au retour) entre Bamako et Ouagadougou, du bus affrété pour les journalistes. Cette synergie d’action est à saluer et renforcer.

Daou

Source: Le Républicain

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