Ancien vice-président de la Fifa, parmi les 14 personnes poursuivies par la justice américaine pour des faits de corruption, Jack Warner a promis une « avalanche » de révélations sur fond de foot et de politique, dont certaines concernent Sepp Blatter
Il est notamment accusé d’avoir accepté un pot de vin de 10 millions de dollars en échange de trois voix pour l’attribution du Mondial à l’Afrique du sud en 2010. Acculé, il promet aujourd’hui de révéler tout ce qu’il sait. Et cela va plus loin encore que la simple attribution d’une Coupe du monde.
Quand la Fifa s’invite aux élections de Trinidad et Tobago
Lors de son intervention, Warner a affirmé détenir des documents prouvant l’implication de la Fifa lors des élections législatives de Trinidad et Tobago en 2010. « J’ai compilé des éléments, des chèques, des déclarations, qui montrent un lien entre la Fifa et le Congrès national uni (UPC), indique ainsi l’ancien patron de la Concacaf. Parmi ces documents (confiés à des avocats), certains concernent des transactions internationales au sein de la Fifa incluant Sepp Blatter. »
Warner, qui cite également l’ancien Premier ministre de Trinidad et Tobago, sans plus de détails, détaille ses motivations en ne voulant « pas garder plus longtemps des secrets pour des personnes qui ont cherché à détruire ce pays ». Il demande pardon pour « de ne pas avoir transmis ces documents plus tôt ». Peu après son intervention télévisée, Warner ajoutera au trouble de ce maelstrom en participant à un meeting politique, malgré sa peur et Interpol, promettant à ses partisans une « avalanche » de révélations.