Au Bénin, au Burkina Faso, au Tchad et au Mali, ainsi que dans d’autres pays comme la Côte d’Ivoire et le Niger, le coton est une source importante de revenus pour les foyers et les exportations. La FIFA et l’OMC prévoient de travailler ensemble pour augmenter la part de ces pays dans la production de vêtements de sport en coton. « Dans le sport comme partout ailleurs, les femmes méritent les mêmes récompenses que leurs homologues masculins. Malheureusement, cela n’a que rarement été le cas. Il faut donc saluer l’attitude volontariste de la FIFA qui, sous la présidence de Gianni Infantino, semble bien décidée à faire bouger les choses. La Coupe du Monde Féminine à venir représente une excellente occasion de parler d’égalité dans le sport, mais aussi et surtout de réfléchir à la façon dont les retombées économiques du football pourraient être mieux réparties », a déclaré Mme Okonjo-Iweala. Elle a également souligné les opportunités commerciales qui pourraient découler de la synergie entre la volonté de la FIFA et d’autres acteurs de développer le football dans les pays émergents, en particulier les pays du Coton-4. Gianni Infantino a pour sa part souligné que le football représente un marché de plus de 200 milliards de dollars, dont 70 % sont représentés par l’Europe, ce qui signifie que d’autres régions du monde n’ont pas encore exploité tout leur potentiel dans ce domaine.«Pensez un peuau potentiel qui existe audelà des frontières de l’Europe. L’initiative Coton-4s’inscrit dans cette réflexion», a expliqué le président Infantino.
K. Toé