Après le succès de la première édition, l’Association médiatique pour la paix (AMP) a organisé, du 28 au 30 octobre, la 2è édition du Festival international des arts martiaux à Bamako. La cérémonie de lancement s’est déroulée le samedi 28 octobre, sur le terrain du Projet jeune de Sogonoko en Commune VI du district de Bamako. C’était en présence du président de l’AMP, Fousseni Diarra ; du grand prêcheur Bandiougou Doumbia ; du coordinateur des chefs de quartier de la Commune VI ; des représentants du ministre des Sports, du maire de la Commune VI et du parrain du Fiam.
L’objectif du Fiam, selon le président de l’Association médiatique pour la paix, est de sortir de l’anonymat les pratiquants des arts martiaux. La 2e édition s’est tenue sous le signe de la paix et de la cohésion sociale au Mali.
Pour les initiateurs du Fiam, la pratique des arts martiaux qui semble être aux oubliettes au Mali, est un moyen efficace pour la réalisation de la paix, quand on sait qu’elle repose sur le “principe de la maîtrise de soi”.
“Ceux qui cherche la bagarre, ne sont pas très souvent des pratiquants d’arts martiaux. Ceux qui les pratiquent ne sont pas généralement violents, ce sont des gens qui cultivent plutôt la paix, la non-violence et respectent de l’autre”, a indiqué le directeur du Festival international des arts martiaux, Fousseni Diarra. Pour lui, promouvoir les arts martiaux, c’est promouvoir la paix. C’est pourquoi, l’AMP a initié le Fiam pour mieux promouvoir les arts martiaux et par ricochet, la paix.
Cette 2è édition est parrainée par Dr. Hamadoun Touré, ex-secrétaire général de l’UIT. Son choix s’explique par l’intérêt qu’il accorde aux arts martiaux, mais aussi et surtout à l’épanouissement, l’éducation et au développement de la jeunesse.
Dr. Hamadoun Touré, a indiqué son représentant, est toujours fier chaque fois qu’il est sollicité par la jeunesse dont il est disposé à aider et à accompagner partout. La preuve, c’est la 6è fois que Hamadoun Touré a été choisi parrain par des associations de jeunes.
Rappelons que la cérémonie de lancement a été marquée par quelques démonstrations de la part des clubs Magassa, ACDS et Nienta.
Cette 2è édition du Fiam a été consacrée essentiellement à des compétitions entre différents clubs d’arts martiaux. Ces compétitions ont concerné une dizaine de disciplines. À l’issue des compétitions, les meilleurs clubs et les meilleurs pratiquants ont été récompensés.
Du représentant du maire de la Commune VI, au représentant du ministre des Sports en passant par le prêcheur Bandiougou Doumbia, le coordinateur des chefs de quartier de la Commune VI, tous ont salué et encouragé cette initiative de l’AMP tout en l’assurant de leur soutien.
Le directeur du Fiam, Fousseni Diarra a conclu en lançant un appel aux autorités pour soutenir l’AMP dans la promotion des sports en général et des arts martiaux en particulier. Aussi, il a invité les jeunes à rejoindre l’AMP autour de la vision 2035, laquelle vision prône l’éducation, la santé et l’engagement de la jeunesse pour le développement dans le monde.
Abou Berthé