L’utilisation des pétards et feux d’artifices pour les fêtes de fin d’années a été prohibée de nouveau par les autorités pour des raisons de sécurité. Des vendeurs témoignent leur compréhension de la mesure malgré leurs pertes économiques.
Adama Traoré (commerçant) :
« L’année dernière, j’ai dédouané plus de 25 cartons de pétards que j’ai gardés sans rien vendre à cause de la mesure d’interdiction. Je sais que le gouvernement a fait cela pour notre propre sécurité, mais il faut qu’il comprenne aussi que beaucoup d’entre nous vivons de ce commerce ».
Lamine Diallo (vendeur) :
« L’interdiction des pétards nous a causé d’énormes pertes l’année passée. C’est la pourquoi nous n’avons pas beaucoup dépensé dans les importations cette année parce qu’on a toujours les stocks de l’année 2012. Vraiment nous cherchons un moyen pour ne pas perdre tous ces stocks ».
Babani Diarra (commerçant détaillant) :
« Je sais combien nous avons perdu dans cette mesure d’interdiction de vente de pétards. Il y a des gens qui ont perdu des millions de F CFA. Mais je pense que notre perte personnelle n’est rien comparée à la sécurité du pays. Heureusement que certains étrangers viennent les acheter sinon les Maliens n’ont pas encore effectué d’achat ».
Mohamed Coulibaly (vendeur) :
« C’est vrai que nous avons perdu de l’argent dans l’importation des pétards, mais à considérer la crise qu’on vient de traverser, je comprends parfaitement la décision des autorisés parce qu’après tout il en va de notre propre sécurité ».
Propos recueillis par
Bintou Maïga
(stagiaire)
Les échos
