Depuis quelques années, les passagers à destination de la ville de Ségou sont confrontés à d’énormes difficultés de moyens de transport. Des compagnies de voyages très équipées refusent de transporter les passagers à destination de la Cité des Balanzans et pourtant, elles traversent toutes cette ville. La réforme des compagnies de voyages s’impose.
De plus en plus le voyage sur la Capitale de Balanzans, la ville de Ségou, devient compliqué pour les passagers désirant se rendre dans cette localité convoitée lors des fêtes musulmanes. Les compagnies desservant la cité sont aujourd’hui confrontées à des difficultés de logistiques pour transporter les passagers.
Les nouvelles compagnies montantes, très équipées, refusent à leur tour de transporter les passagers pour la ville de Ségou. Une situation qui s’empire d’année en année, créant une frustration dans la Cité de Balanzans. Ces nouvelles compagnies qui traversent Ségou préfèrent se rendre dans des localités situées derrière comme San, Mopti, Gao et Tombouctou.
La raison avancée est qu’en partance pour Ségou, l’on dispose de passagers mais au retour les clients se font rares. Une explication courte qui dément un ressortissant de Ségou. Seulement, il semble que le prix de transport moins intéressant que pour les villes citées.
Si le billet de la ville de Ségou est cédé à 3500 F CFA, celui de San serait le double, et Gao le triple. En tout cas cette situation angoisse de nos jours les passagers qui interpellent les autorités à venir en aide aux compagnies d’antan desservant la ville de Ségou en perte de vitesse (Somatra, Bittar-Trans, etc.) pour qu’enfin le sourire revienne sur les lèvres des Ségoviens meurtris par cette infortune.
Ils sont parfois obligés d’emprunter des tombeaux roulants, des cars qui ont des dizaines d’année d’activités.
Ousmane Daou