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Fête de la musique 2021 : » la musique pour la paix et la cohésion sociale »

Interrompue depuis le début de la crise au Mali en 2012, la Fête de la musique sera célébrée cette année dans le pays à partir de ce 21 juin à l’instar des autres pays africains. C’est l’assurance donnée par le Directeur de l’institut français Patrick Giraudo, au cours d’une conférence de presse, animée au sein de l’établissement devant plusieurs journaliste et artistes. C’était le vendredi 18 juin 2021.

Cette rencontre avait pour but d’informer l’opinion nationale et internationale sur la célébration cette année au Mali, de la fête de la Musique, célébrée chaque 21 juin dans le monde : « Il y’a plus de 10 ans que le Mali ne célèbre pas ‘’le 21 Juin’’, dédié à la fête de la musique. Tous les autres pays de la sous-région commémorent cette journée sans le Mali, alors que notre pays est une référence en termes de musique sur le continent », s’attriste un mélomane.

Son effroi, résume en quintessence, la vision du collectif à l’origine de cette initiative, qui célébrera la musique malienne dans toute sa diversité durant quatre jours à l’Institut français, à l’INA, et au Blonba, qui ouvriront leurs portes à ce rendez-vous financé par l’Institut français et le fonds Donko ni Maaya selon les organisateurs. Le thème retenu pour cette année est : « la musique pour la paix et la cohésion sociale ».

Pour donner tout son sens à ce rendez-vous de la musique, le collectif réuni autour de l’initiative, Nathanaël Dembélé (musicien et manager), Barou Diallo (studio Yelem production) et Barou Diassana (Président de Carrefour des arts et promoteur de Ko Saba) s’est attelé à une programmation musicale riche et inclusive de toutes les diversités musicales au Mali, du Nord au Sud.

Selon les organisateurs, cette fête se veut une renaissance de la musique malienne après la crise de 2012, qui a chamboulé le secteur.

La sélection des artistes au programme, entre autres Mobjack (rappeur), (Malmo) artiste chanteur, ou d’autres talents moins connus, s’est effectuée après des critères de sélection bien filtrés notamment : « l’aptitude à se produire en live, être un jeune talent malien peu connu du grand public  » a expliqué Barou Oumar Diallo, président du studio (Yelen), non moins organisateur de l’évènement.

Durant deux jours, d’autres artistes sont à l’affiche de cette fête de la musique. Comme : CAPITAINE BALLA, Go SABA, King Massasi, ou encore le groupe Amanar, formé en 2005 à Kidal.

Cette soirée dédiée à la musique et offerte gracieusement sera aussi animée par le groupe (Ko Saba), les » SONGHOY BLUES », un jeune quatuor de (Omar, Aliou, Garba et Drissa), seront au programme à l’institut français. Les Songhoy Blues, s’il est utile de les présenter, sont un collectif, appartenant tous à l’ethnie Songhoy. Leur groupe s’attèle à célébrer le peuple et la culture Songhoy, en particulier. Originaires de Gao, Tombouctou et Bamako, le groupe Songhoy Blues porte la voix d’une jeune génération malienne, assoiffée d’un avenir meilleur en paix et qui défend sa culture.

 

Ousmane Tangara

Source: Bamako News

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