En prélude à la 2ème édition du Festival international de la caricature et de la bande dessinée de Bamako (FESCAB), les initiateurs dudit festival ont animé, le lundi 19 octobre, un point de presse à la Maison de la presse. C’était sous l’égide de Adaman Diongo, président du FESCAB.
A l’entame de ses propos, le président du Festival international de la caricature et de la bande dessinée de Bamako (FESCAB), Adaman Diongo, a précisé que leur objectif était de faire découvrir de jeunes talents partout à travers le Mali. « Il y a de grands dessinateurs au Mali, mais ils sont méconnus », explique-t-il. Pour le président du FESCAB, le métier du dessinateur est si utile à l’éducation et à la sensibilisation et ne doit pas demeurer dans l’anonymat.
Parlant de cette 2ème édition, Adaman Diongo affirme que le festival a pris une dimension internationale et doit recevoir un caricaturiste guinéen de renom. « La particularité de la 2ème édition est surtout le volet Bande Dessinée pour laquelle le festival veut découvrir des jeunes talents bédéistes et les promouvoir », a-t-il laissé entendre.
Plusieurs activités sont prévues au cours de ce festival dont des concours, ateliers, débats, caravanes, séance de dédicace et illustrations.
Présent sur le lieu, le représentant de la Belgique a félicité M. Diongo et ses camarades pour l’initiative plus que salutaire. Pour lui, le FESCAB est plus qu’une opportunité économique, c’est aussi une façon d’aborder les sujets. Il a, par la suite, invité les initiateurs à continuer sur ce chemin.
Pour sa part, le directeur de publication du journal L’ESPOIR, non moins chargé à la communication du FESCAB, Amagono Saye, a invité les autorités maliennes à encourager ce genre d’initiatives très salutaire pour le pays. A travers ce festival, plusieurs dessinateurs méconnus seront découverts, selon lui. Avant de terminer, il a précisé que le coût total de cette 2ème édition du FESCAB va dans les 32 millions de francs CFA.
Boureima Guindo
Source: Le Pays
