La deuxième édition du festival FARI FONI WAATI ouvre ses portes demain au centre culturel BLOMBA à BacôDjicôrôni. Pendant deux jours, les 20 et 21 janvier, les danseurs professionnels présenteront au public des œuvres originales en danse. A cet effet, pour expliquer en détail l’événement, les organisateurs ont tenu une conférence de presse ce lundi 15 janvier au complexe culturel ”BLOMBA”. Elle était animée principalement par Naomie FALL, l’initiatrice du festival, et M. Drissa SAMAKE l’administrateur général du complexe culturel ”BLOM BA”.
Le FARI FONI WAATI est un laboratoire artistique et un festival basé à Bamako. Il est dédié à la création et diffusion d’œuvres originales en danse au Mali. Son objectif recherché est l’émergence artistique en favorisant le dialogue, les échanges et la fabrique entre artistes internationaux.
Dans cette optique, depuis le 02 janvier, les 17 danseurs venus du Benin, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, de la France, du Mali et du Togo s’entrainent à mieux exécuter des œuvres originales en danse avant les jours ”J”.
Ces œuvres ont été créées par trois danseuses professionnelles qui ont toutes un parcours professionnel très riche. Il s’agit de : Nadia BEUGRE, franco-ivoirienne ; Bintou DEMBELE, française et malienne d’origine et Fatou TRAORE également franco-malienne.
Chacune des trois artistes a créé une pièce. En plus de la présentation publique de ces pièces au cours du spectacle, elles joueront également d’autres pièces de leurs répertoires artistiques.
Notons que le festival FARI FONI WAATI est totalement pris en charge par les organisateurs et l’accès aux salles de spectacle est gratuit. L’édition de cette année a coûté plus de 39 millions de francs CFA aux organisateurs et leurs partenaires.
A la question sur les différentes difficultés auxquelles les organisateurs ont fait face, les conférenciers ont pointé du doigt le problème de mobilisation de financement. ” A part les ambassades des Etats Unis d’Amérique et de la France, aucune autorité du pays ne nous a apporté un soutien. Même pas un sou”, s’est indigné M. Drissa SAMAKE.
Aujourd’hui, la lutte contre l’immigration irrégulière des jeunes, la pauvreté et l’insécurité font parties des défis majeurs de notre pays. Cependant, le festival FARI FONI WAATI se présente comme une initiative qui offre de l’espoir à la jeunesse malienne en particulier et celle de la sous régions en général.
Sory Ibrahim TRAORE
Par Zénith Balé