Organisée par le Club de soutien à Bakary Togola de Kadiolo, la 2e édition du Festival agricole et culturel a pris fin dimanche dernier. Il a été l’occasion pour les fils et filles du terroir de magnifier la culture sénoufo. Les organisateurs en ont profité pour communiquer sur la filière anacarde.
Le festival, qui a duré deux jours, a été un espace d’échanges pour les agriculteurs du cercle de Kadiolo. Les organisateurs souhaitaient faire la promotion de l’agriculture qui, pour eux est un facteur de développement. “Informer les producteurs sur la récolte de la noix d’acajou dans la localité”, était le thème retenu.
Selon Abdoulaye Touré, président du Club de soutien à Bakary Togola du cercle de Kadiolo, le choix porté sur ce thème n’est pas fortuit. Pour lui, la culture de l’anacarde est très prisée par les populations de cette localité. L’occasion était donc bonne pour eux de mener la communication autour de cette filiale.
“Nous avons jugé nécessaire de prendre ce thème, parce que cette année, il y a eu plusieurs versions concernant les prix. Raison pour laquelle, nous avons décidé de donner la vraie information à travers ce festival”, a expliqué Abdoulaye Touré.
Durant deux jours, des danses traditionnelles, des conférences-débats, des visites de sites touristiques ont été, entre autres, les temps forts de ce grand rendez-vous culturel.
Présent à la cérémonie, le commandant du cercle de Kadiolo, Maman Haïdara, a indiqué qu’aucun développement économique ou social n’est possible, sans un rayonnement culturel adéquat.
“Nous rendons grâce à Dieu, qui nous a gratifiés d’une bonne pluviométrie dont le cumul s’élève à 1620 mm de pluie, soit 83 jours en 2018. Ce qui nous a permis d’atteindre une production céréalière de 194 006 tonnes et celle du coton s’est établie à 25 117 tonnes, l’arachide 20 928 tonnes. Ce chiffre annoncé n’est point une auto glorification, mais c’est pour simplement démontrer que le présent festival est amplement justifié”, s’est-il-félicité.
Parrain de l’événement, le président d’honneur du Club, Bakary Togola, a affirmé que notre développement passe par la terre. En remerciant les membres du Club pour cette initiative, le président de l’Apcam a invité la jeunesse au travail. Lire la suite sur aumali.net
Zié Mamadou Koné