Dans une déclaration, en date du 31 octobre 2018, la société civile de la région de Kidal(les chefs de fraction, les leaders d’opinions, les chefs de quartier, les associations de femmes, de jeunes, les religieux…) déplore l’indifférence face à leurs doléances plusieurs fois réitérées, mais restées sans suite.
Ces doléances sont les suivantes : le déploiement d’enseignants professionnels motivés, une prise en charge régulière des cantines scolaires, l’ouverture d’une université à Tombouctou où à Gao pour y orientés les enfants, l’introduction de l’arabe et Tamasheq dans les programmes officiels, l’ouverture d’une antenne de recherche sur la langue Tamasheq à Kidal et l’introduction de la mographie des écoles des écoles dans les programmes officiels. La société civile, dans sa déclaration, rappelle aux autorités centrales maliennes, l’obligation morale qu’elles ont de créer les conditions idoines pour un accès sans discrimination à l’éducation. Elle exige des autorités une réponse, dans les meilleurs délais, à leurs « préoccupations tant légitimes que justifiées. » Selon la société civile de Kidal, l’accès à l’éducation est un droit imprescriptible et inaliénable demeurant un droit régalien de tout létal responsable et l’ignorance est à la fois source de violences et de délinquance certaine. La société civile de l’Adrar des Ifoghas dit être préoccupée par l’avenir incertain des enfants de toute une région auxquels les portes de l’école sont fermées depuis sept longues années.
Source: Le Républicain