Durant ces 30 jours, elles s’attèlent à faire face aux charges domestiques du foyer, tout en gardant le sourire dans une ambiance festive et chaleureuse. Pour cela, elles sont les premières à se lever, afin de mettre de l’ordre dans chaque recoin de la maison, préparer les différents mets pour la rupture du jeûne, le dîner et le shour. Donc, obligée de passer une grande partie de son temps dans la cuisine.
« Nous ne voyons pas cela comme une obligation, c’est une tradition qui au fil des années devient un plaisir de voir sa famille réunie autour d’une table garnie par les repas fait de vos mains. La récompense est tellement grande, il faut être femme pour le comprendre. La femme pendant le ramadan a non seulement l’obligation de prendre soin de son foyer mais aussi d’être accueillante et généreuse.
Elles ont pour devoir de cuisiner également au moins une fois pendant ce mois, un festin pour la rupture qu’elles apportent à sa belle-famille et d’autres membres de la famille, et tout ceci demande du courage et de l’effort. « C’est vrai que je sens parfois la fatigue, mais il y a toujours quelque chose à faire, pour soulager la peine des jeûneurs à la rupture et de la famille. Le plus souvent à la fin de la journée après les prières, épuisée, je m’allonge sur le tapis au salon et s’en est fini pour moi. Souvent c’est mon mari qui s’arme de courage pour pouvoir me réveiller afin que je puisse rejoindre ma chambre. »
Malgré cela, ces « Wonder woman » ne manquent pas de prendre également soin des enfants, qui avec leurs multiples caprices, leur donnent du fil à retordre. Malgré leurs multiples taches, les femmes sont bien heureuses et disent s’habituer au rythme infernal du mois de ramadan. Car, pour elles, ce mois est celui qui leur rappelle le plus leur rôle dans le foyer ainsi que dans la société.
Adam DIALLO
Source: Bamakonews