Un pseudo militaire se fâcha et fit danser le tchè kolon-ba à un malotru qui s’était trompé de piste musicale. Là où lui seul-Django- avait le privilège de danser son… Djandjo. Quel petit Bagayogo ! Motel de Bamako, milieu des années 7O, un roitelet nocturne, Don Juan d’opérette, au clair de la lune, savourant la bière dans la bise vespérale du Niger, au cours ombrageux et ondoyant.
Aurores tropicales 77, crépuscule boréal ; tout à coup patatras…cadavèèrèè ! Les militairés arrêtement, le colonel cadavèrèee, les Maliens marèchement, moi-même motionnement. Un, deux …!
Si le père LY s’est trouvé empêtré dans une véritable toile d’araignée, funeste toile ; après la pluie, le beau temps. La nomination de Junior est en soi une victoire. A lui de transformer l’essai en triomphe : bon Sang ne saurait mentir.
Tatam ne peut pas échouer ; il ne doit. Il aura perdu sur au moins deux plans. Kono LOISEAUD des ténèbres scintillantes se gardera bien de lui caqueter les deux premières raisons. Junior les connait. La troisième peut être roucoulée, même devant ses adversaires. S’il veut faire carrière, il sait ce qu’il lui faut. Cela porte un nom : Challenge! Un défi accepté par un petit Peulh au service d’un Malin-kè (malin homme). Gonnnga !
Obligation de résultats et de… succès ! Il ne se laissera donc pas distraire par les Toto de la classe ou des oiseaux de la basse-cour : le chasseur sait souvent que les rôles peuvent s’inverser. En économiste chevronné, il connait la différence entre équilibré, déficitaire et excédentaire. Gonnnga !
Comment s’extirper d’une véritable toile d’araignée d’un Malin-kè (homme rusé) Haut Perché ? Seul un malin-kè (un autre, désintéressé) peut l’orienter ! Ce que Kono psalmodiera (en trois mots M. B. D. !) dans la troisième et dernière partie de cette nouvelle épopée-trilogie.
En attendant, les jaloux aux yeux de chouettes, sang-sec et cœurs méchants-noirs peuvent renommer leurs fichiers. En se perdant dans des équations à X –0+O1O°%. Et titubant en tango-tango, danser soûls, le tchèkolon-ba. Mais là, faut pas fâcher dè !
KONO DIBY KONATE