«Femmes du Mali, l’heure a donc sonné, si nous étions endormies, réveillons-nous ; si nous étions réveillées, mettons-nous débout et marchons. Si nous marchions, alors courrons pour sauver notre beau pays, le Mali !!! » Dixit la Divas Oumou Sangaré à cette tribune.
Que peut-on donner de plus cher à nos mère, épouses et sœurs, aux femmes si ce n’est la reconnaissance de ce qu’elles représentent pour notre existence ? Ceci Mohamed Salia Touré, semble l’avoir compris. En effet, celui qui est connu pour être un éveilleur de conscience juvénile, vient de dédier un poème (Poe) à la Femme d’Afrique, intitulé « Farafina Musow », entendez par là, «Femme d’Afrique».
Pour ne pas rester dans son salon ou entre les quatre murs de son bureau, l’homme a convié, amis et sympathisants, à la cérémonie solennelle de la présentation dudit poème, c’était le samedi 05 octobre dernier à l’hôtel Salam.
Placée sous la bienveillance de mesdames Sy Kadiatou Sow et d’Oumou Sangaré, la Divas de la musique, cette cérémonie à l’allure festive a mobilisé du monde. Au point où, la salle off de l’hôtel Salam, d’une capacité estimée à plusieurs centaines de places était archicomble.
Il était 16 heures passées de quelques petites minutes que tout a débuté par un défilé interpellatif, car, démontrant la diversité et la richesse culturelles du Mali, nous invitant alors à une paix des cœurs et des esprits dans l’unité.
C’est après toutes ces commodités que l’auteur du poème, Mohamed Salia Touré, a souhaité la bienvenue à l’assistance suivie d’une projection du poème en image et en son.
« Je ne saurais ne rien dire, autrement dit, l’émotion m’a tellement envahi les entrailles que je manque de mots pour vous dire merci d’avoir répondu nombreux à notre invitation pour qu’ensemble nous puissions rendre à la Femme Africaine tous les hommages dus à sa sacralité dans notre humanité. Sur ce, je vous invite à vivre ce moment que j’espère vous emportera dans les merveilles qu’incarnent la Femme Africaine », a introduit monsieur Touré.
Dès les premières images et paroles du poème, toute la salle resta très attentive, car, personne ne pouvait rester indifférent de ce qui se voyait et s’entendait.
« Femme d’Afrique, vous-vous levé-tôt ; Vous qui bravez le soleil ardent et la nuit noire ; Vous qui faites vivre le foyer ; Vous qui élevez les enfants et choyez les vieilles personnes ; Vous qui parlez à l’oreille de l’époux et que vous guidez sur le droit chemin et en toute sagesse. Vous n’êtes point esclaves ; Vous n’êtes pas des laissées pour-compte. Gloire à vous ; car c’est vous qui plantez l’arbre de l’aisance ; A vous seules appartient le pouvoir ; Sans vous la masculinité ne saurait prospérer. Vous êtes au- dessus de l’homme ; Cependant, le Tout puissant à la femme a enjoint de respecter l’homme de suivre l’homme ». ce sont, entre autres quelques vers extrait de ce poème, qui témoignent de ce que représentent aux yeux du maitre incontesté du Poe, Mohamed Salia Touré pour magnifier la Femme Africaine en générale et celles du Mali en particulier
Prenant la parole, les deux marraines, en occurrence mesdames Sy Kadiatou Sow et Oumou Sangaré, ont tour à tour salué cette belle initiative de leur fils et frère. Elles ont surtout invité la jeunesse malienne à suivre les traces de Salia dans sa quête de liberté, d’indépendance, d’unité et de développement durable de notre pays dans la paix et la concorde sociale. Aux Femmes, elles n’ont pas manqué d’éloges pour tous les sacrifices qu’elles consentent à longueur de journées pour que notre humanité soit un havre de paix et d’amour.
«Si toute la jeunesse nourrissait cette vision qu’a Salia et se donnait la peine de mettre en œuvre les recommandations qu’il prône lors de ses propos, à savoir la jeunesse est une chance pour une nation, nous osons espérer que notre société en sortirait grandit ! », a laissé entendre madame Sy Kadiatou Sow à l’endroit de la jeunesse malienne.
Quant à Oumou Sangaré, elle dira ceci à l’endroit de la femme malienne « Femmes du Mali, l’heure a donc sonné, à travers ce poème qui sonne comme un message fort et interpellatif à notre endroit. Alors, si nous étions endormies, réveillons-nous ; si nous étions réveillées, mettons-nous débout et marchons. Si nous marchions, alors courrons pour sauver notre beau pays, el Mali !!! »
Au regard de l’actualité sociopolitique, sécuritaire et économique de notre pays, nos deux dames de cœurs et de fer, ont invité toutes les femmes du Mali à être des conseillères auprès de leurs maris, leurs frères et leurs fils et filles. « Ce que Femme veut, Dieu le veut », nous dit l’adage, comme pour dire à l’humanité que la femme représente grand dans la divinité.
Au moment où, le bateau Mali tangue, Mohamed Salia Touré, à travers ce poème, invite la gente féminine à jouer sa partition, car, les hommes ont vraiment oublié l’essentiel qu’est le Mali, au profit de leurs intérêts matériels personnels.
L’auteur de « Farafina Musow, se veut désormais l’avocat défenseur des Femmes du Mali, d’Afrique et d’ailleurs pour sauver ce qui nous reste encore, aux côtés d’une jeunesse, consciente, éveillé, émancipée, travailleuse et respectueuse vis-à-vis de nos valeurs sociétales qui, jadis faisaient notre force et notre fierté.
Jamais, le lancement d’un poème, n’avait suscité un tel engouement populaire sous nos tropiques, si je ne m’abuse !
Correspondance particulière de Tchéwi Adams Konaté
Source: Le Serment du Mali