A l’appel de plusieurs organisations de la société civile, des Maliens sont sortis pour apporter leur soutien aux FAMa dans leur combat contre le terrorisme.

Depuis quelques temps nos Forces de défense engrangent des résultats visibles sur le terrain des opérations, des actions à saluer par le peuple souverain du Mali soudé derrière son armée.

Notre armée a changé de posture. Elle est devenue aujourd’hui plus offensive contrairement à une certaine époque où elle ne faisait que se défendre. Depuis la peur a changé de camp à en croire plusieurs observateurs de la situation sécuritaire du pays.

Aujourd’hui, nos soldats traquent l’ennemi jusque dans sa cache. Sur le terrain on constate une complicité entre les Forces de défense et la population. Pour concrétiser cette complicité, les Maliens de tous les bords sont sortis pour manifester leur soutien à l’armée à travers un meeting géant sur le boulevard de l’indépendance, un lieu chargé de symboles, le vendredi 13 mai 2022.

A cette occasion, plusieurs intervenants ont pris la parole soit pour fustiger la France et demander le départ urgent des forces françaises de notre pays, soit pour encourager les autorités de la Transition et les FAMa. Il faut noter qu’ils sont nombreux à dénoncer la politique française au Mali. Sur les pancartes, t-shirts et casquettes confectionnés pour la cause on pouvait lire E comme Espoir pour tous FAMa.

La grande chaleur et le soleil ardent nont pas dissuadé les manifestants engagés pour le Mali et pour les Forces de défense de sortir. Occasion qui a permis à Ben Le Cerveau et Sékou Tounkara en froid depuis pour se réconcilier.

Est-ce vraiment le Mali de nos rêves qui est en marche à travers meetings et mobilisations ?

Nos Forces de défense ont aujourd’hui besoin dun soutien plus marqué. Chaque Malien devra mettre la main à la poche pour ce faire. Cela avait été souhaité dans un passé récent et depuis selon certaines sources en tout jusqu’ici il n’y aurait que 100 millions de F CFA mobilisés. Où sont les bonnes volontés ? Le temps du concret est arrivé.

Bara

Source : Notre Printemps