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Faculté des sciences et techniques : Les étudiants boycottent les examens

L’Acropole de la Faculté des Sciences et Techniques (FST) a abrité, le mercredi 27 mai dernier, un point de presse dont l’objectif était d’informer l’opinion nationale sur les problèmes générés par le système L-M-D et l’introduction de nouveaux critères dans l’attribution de la bourse. Lesquels critères exigeraient des étudiants l’obtention d’au moins 12 de moyenne pour bénéficier désormais de la bourse. Et le secrétaire général, Ousmane Sanogo, n’est pas passé par quatre chemins pour signifier la désapprobation de son comité face à cette situation.  

Les étudiants

Les étudiants

Pour Abraham Kelly, le secrétaire général adjoint du comté AEEM de la FAST, le système LMD représente aujourd’hui une boite de pandore que l’administration universitaire a ouverte pour leur faire vivre presque un calvaire, au point que rares sont les étudiants de cette faculté qui ne se réjouiraient pas de sa suspension. Après Kelly, ce fut au tour du numéro un des Etudiants de la fac, Ousmane Sanogo, d’exprimer sa tristesse par rapport àl’état actuel de la Faculté des Sciences et des Techniques qui faudrait-il le rappeler, il n’y a pas très longtemps, avait une réputation qui dépassait les seules frontières du Mali.  Selon lui, la situation qui prévaut actuellement à la FAST n’est que la conséquence de l’incompétence de l’administration qui, elle-même, donne l’impression de n’avoir pas prise en compte les tenants et aboutissants du système LMD.

‘’Les examens n’auront jamais lieu tant qu’une solution ne sera pas trouver à l’injustice dont nous sommes victimes…J’estime que nous avons été obligés de prendre en otage ces examens. Sinon, comment peuvent-ils se permettre juste à la veille des examens de venir afficher une liste d’environ 200 étudiants sur plus de 6000 devant bénéficier de la bourse. Nous trouvons cela très injuste et nous n’accepterons jamais cela. Après avoir vu la liste, nous avons aussitôt été voir nos responsables. Ces derniers nous ont demandé de tout casser si on veut, qu’ils s’en moquent. C’est ainsi que sous la pluie, nous avons mis le cap sur le Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) où nous avons été bien reçus par le Colonel Nouhoum Sangaré. Ce dernier nous a fait comprendre que le CENOU n’a fait que se référer au document envoyé par l’administration de la FST ; avant de nous rassurer qu’il ne ménagera aucun effort pour qu’une solution soit trouvée’’, a fait savoir Ousmane Sanogo. Rappelons que le comité AEEM a profité de ce point de presse pour souligner bien d’autres préoccupations dont le négligence des autorités administratives dans la délivrance des cartes d’étudiants, le manque d’électricité et de ventilations dans les salles de classe, les difficultés liées à la mise en œuvre du système LMD  et surtout le retard étant donné que l’année académique 2011/2012 n’est toujours pas bouclée.

 

USJPB : FDPU /FDPRI

Le manque de professeurs pour les travaux dirigés fâche les étudiants…

Dans les deux facultés de droit de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, les cours se déroulent normalement après une grève de 48 heures décrétée par le comité AEEM.  L’objectif de cette grève de 48 heures, pour les étudiants, consistait à manifester leur mécontentement face au manque criard de professeurs pour les travaux dirigés (TD).

Les étudiants

Les étudiants

Les travaux dirigés, faudrait t-il le souligner, représentent la seule période pendant laquelle les étudiants ont l’opportunité de se perfectionner et de mieux comprendre les cours. Malheureusement, depuis de nombreuses années, l’organisation de ces séances de travaux dirigés ne se fait plus dans les règles de l’art. Bien au contraire, c’est un véritable business qui  en est organisé autour. La répartition des cours se fait selon les affinités ou en fonction du clientélisme. La corruption, dans leur organisation, s’est érigée en système. Selon un responsable du comité AEEM qui a préféré garder l’anonymat, tout est basé autour de l’argent. ‘’Ici chez nous à la Faculté de droit, tout est lié à l’argent. Des inscriptions aux travaux dirigés et même les examens. Nous sommes victimes d’un système dont les auteurs paieront tôt ou tard’’, a-t-il déclaré. Une autre étudiante de la même faculté nous a confié qu’elle était très motivée à sa première année. Mais depuis qu’elle a compris qu’avec l’argent elle n’avait plus besoin de se mettre au travail, elle ne fait que se promener et ne prend même plus des notes pendant les cours. ‘’Je n’irais même pas suivre les TD car je suis en contacts avec le responsable, à qui je remettrais de l’argent au moment venu pour passer en classe supérieure’’, nous a confié sans état d’âme cette jeune fille, à peine âgé de 20 ans. Comme pour dire que l’avenir de la nation est en péril et qu’il revient aux autorités en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de prendre conscience de cette situation et de mettre le système sur les rails.

 

Lancement des activités extra-universitaires :

Le comité AEEM de l’USJPB opte pour une journée de salubrité…

Le comité AEEM de l’USJPB a organisé le vendredi 30 Mai dernier, dans le cadre du lancement de ses activités culturelles et pédagogiques au titre de l’année académique 2012/2013,  une activité de salubrité. Laquelle activité, ayant mobilisé tous les membres du bureau syndical et plusieurs étudiants, aura permis de nettoyer les deux sites principaux de ladite université à savoir les locaux abritant la faculté de Droit Privé sur la colline de Badalabougou et ceux de la faculté de Droit Public à l’EX ENA CENTRALE de Dar Salam.

Le secrétaire général, Cherif Haidara, a profité de l’occasion pour dévoiler le plan d’action de son comité qui sera axé sur trois activités majeures dont la tenue de la semaine de l’étudiant, l’organisation d’un voyage d’études et l’effectivité d’une grande activité rentrant dans le cadre de la promotion de la culture de l’excellence. Les responsables administratifs et étudiants de la structure ont salué l’initiative à sa juste valeur. Vivement de telles initiatives citoyennes.

SEYDOU.K.KONE

FMOS-FA-PHA/USTTB

Bourses et trousseaux : Soulagement pour certains…patience pour d’autres…

Les étudiants non détenteurs de la carte magnétique ECOBANK ont commencé à percevoir leurs bourses et trousseaux auprès de l’agent comptable tandis que les étudiants disposant de la carte magnétique devront encore attendre un peu. L’information a été donnée, le lundi dernier à travers une assemblée générale d’information, par les responsables du comté AEEM de ladite structure.

‘’Du début d’année à nos jours, nous nous sommes battus avec abnégation pour vous. Nous continuerons ce combat jusqu’au dernier instant de notre mandat. Nous avons pu obtenir le paiement des trousseaux et six mois de bourses pour les étudiants non détenteurs de la carte ECOBANK. Pour les camarades détenteurs de la carte bancaire, la procédure est en marche et les comptes seront certainement accrédités dans un bref délai. La patience est sagesse mais devient preuve d’ignorance si elle perdure…’’ a martelé Almamy I Koita, le secrétaire général. ‘’Je suis ressortissante du nord ici à la FMOS  et étudiante en 1ere année médecine générale. ‘’Ce que je vis aujourd’hui est inexplicable. La pression est tellement grande que je n’ai plus envie de continuer. En plus du fait de m’inquiéter quotidiennement pour les parents au nord, qui malheureusement peinent à joindre les deux bouts à fortiori m’envoyer quelques chose, j’attends depuis une éternité ma bourse qui ne vient jamais. La situation est très difficile, mais l’assistance des responsables du comité AEEM, en particulier Almamy, m’aide beaucoup a la surmonter…’’, a confié, S.M, une jeune étudiante (les larmes aux yeux) prête à abandonner ses études. Combien d’étudiantes et d’étudiants se trouvent aujourd’hui dans le même cas que S.M dans nos facultés et grandes écoles ?

KANTAO Drissa

 

FSEG/USSGB

Finis les tracasseries et autres problèmes, Place aux examens !

La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, depuis l’arrivée au décanat du Doyen Papa Kanté, semble vouloir se positionner comme structure universitaire leader dans le paysage de l’enseignement supérieur malien. Les arguments pour étayer cette volonté affichée du Doyen Papa Kanté, de faire bouger les choses au sein de sa faculté, ne sauraient manquer. La preuve, la plus récente, est la tenue des examens pendant que les autres facultés et grandes écoles vaquent à d’autres occupations moins essentielles.    

La première partie des examens au titre de l’année universitaire 2012-2013 a débuté, le vendredi 31 mai dernier, dans la faculté de nos économistes et gestionnaires en herbes. ‘’Nous avons épuisé les programmes avec toutes les matières principales. C’est ainsi que nous avons décidé d’adopter ce qu’on appelle la stratégie d’examens anticipés. Nous sommes tout d’abord entrain de faire composer nos étudiants dans les matières principales, juste après, les cours vont se poursuivre avec les matières secondaires et nous allons organiser d’autres examens pour les valider’’. Ces propos ont été recueillis auprès du Doyen, le professeur Ousmane Papa Kanté.    Les étudiants sont en phase avec cette volonté de l’administration. C’est du moins le constat que nous avons pu tirer suite à notre entretien avec Sékou Diallo, secrétaire général du comité AEEM de la FSEG et non moins numéro 1 du bureau de coordination. ‘’La nouvelle stratégie, dite stratégie d’examens anticipés nous arrange beaucoup. Du début à maintenant, aucun incident majeur n’a été recensé, tout ce passe assez bien. Je profite de votre passage pour remercier le Doyen Kanté et tous ses collaborateurs pour leurs capacités d’anticipation’’, a déclaré Sékou Diallo avant de signaler le retard des trousseaux et des bourses pour plus de 20% des étudiants. A noter que lesdits examens prendront fin le vendredi 7 juin prochain.

 

FHG/USSGB

‘’L’administration a fourni de nombreux efforts…’’ dixit Lanciné Sidibé dit M’Bami

Le bureau syndical, au titre de l’année académique 2012/2013, du comité AEEM de la Faculté d’Histoire et de Géographie a été officiellement présenté le dimanche dernier. Ledit bureau d’une cinquantaine de militants est dirigé par Lanciné Sidibé dit M’Bami, étudiant en Licence.

Le mandat de ce nouveau bureau est placé sous le signe de la collaboration entre les différents acteurs de la faculté et du respect vis-à-vis du corps professoral.  ‘’Il ne peut y avoir un bras de fer entre un apprenant et son maitre. Nous avons besoin du soutien de nos enseignants et de leurs bénédictions. Il nous arrive souvent de commettre des erreurs dans le cadre de nos revendications. A cet effet, je voudrais profiter de cette occasion offerte par le journal le Flambeau pour présenter nos excuses à nos autorités administratives, ainsi qu’à l’ensemble du corps professoral de la FHG.Notre administration a fait des efforts considérables par rapport à nos points de revendications…la balle est maintenant dans le camp des étudiants’’, a déclaré le Secrétaire général.

Par ailleurs, M’Bami s’est réjouit de la réouverture sans pénalité (c’est à dire 6000 F au lieu de 31000 F) des inscriptions pour les 1343 étudiants non inscrits et de la résolution du problème lié à la délivrance des attestations. Lesquels acquis ont été obtenus, selon lui, grâce aux nombreuses initiatives de son comité. ‘’Tout n’est cependant pas rose, en dépit de tous ces acquis. Il faut signaler le retard des trousseaux pour les étudiants de la première année. C’est pourquoi, nous interpellons encore une fois les plus hautes autorités du pays afin qu’elles trouvent une solution rapide face à cette situation’’, a conclu Lanciné Sidibé dit M’Bami.

Drissa KANTAO

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