L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a observé une grève de 72 heures les mercredi, jeudi et vendredi dernier, pour dénoncer la négligence et le mépris du gouvernement qui a violé la loi dans le cadre de la mise en place de commission de conciliation. Ces dernières 24 heures, la question a occupé a été au cœur des conversations sur les réseaux sociaux. Voici ce que les facebookeurs ont dit !
Sekousala Coulibaly : le mépris
À en croire la ministre Racky Talla, le législateur Malien est un plaisantin.
En clamant, devant le monde entier, sans avoir peur ni du président de la république encore moins du Premier ministre, sans aucun regret devant le peuple Malien, que la loi instaure les 15 jours réglementaires et que cette même loi n’oblige aucunement l’ouverture immédiate des négociations, elle soutient non seulement que le législateur est un plaisantin, mais aussi et surtout elle confirme sa négligence et son mépris à l’endroit du peuple Malien tout entier. La loi dit 15 jours, mais l’UNTM lui a accordé 20 jours et c’est seulement à moins de 48 heures qu’elle ouvre les négociations. Non, Madame les 15 jours ne sont pas une plaisanterie, le législateur Malien a vu juste.
En un mot, l’UNTM a tout fait pour éviter la grève, mais la ministre a tout fait pour obtenir sa grève n’en déplaise aux Maliens.Dans un gouvernement au service du peuple, elle n’y passera pas un jour de plus.
Maliki Amadou Sangho : le syndicat aurait dû rester
Les 15 jours, c’est pour étudier et préparer les réponses par ce que négocier, est difficile déjà en venant sans réponse appropriée sur une table de négociations et peu importe le début des négociations pourvu qu’il y soit pour éviter la grève au possible donc, il ne faut pas soulever un débat inutile. Je pense que le syndicat aurait dû rester même jusqu’à minuit s’il n’y a pas eu accord, cela ne veut pas dire de déclaration de levée du mot d’ordre. Autrement dit, si la grève est bien préparée par les syndicats, les militants comprennent que la grève est consommée. Ce n’est pas à un jour de la grève qu’on mobilise les militants quand même. Tant que les négociations ne sont pas terminées, si le syndicat quitte la table, il portera le chapeau de l’échec.
Sekousala Coulibaly : un gouvernement peu actif
Avec tous ces moyens et tous ces services techniques, si le gouvernement ne peut pas préparer sa réponse en 3 jours maximum, je ne vois pas à quoi il peut servir.
Sekousala Coulibaly : Aussi, il faut que les gens comprennent que le cahier de doléances a été déposé, depuis le mois de mai 2018, donc les 15 jours sont bel et bien consacrés aux négociations et uniquement aux négociations.
Tiek Traore : échec de l’ambition gouvernementale
Vous pouvez faire la négociation de convenance et la discussion de sabotage.
À 48 heures du déclenchement de la grève, on ouvre une discussion de sabotage pour parvenir à un accord de 12 points et dont le seul premier point était sur la table de 2014 qui n’est pas extinct comporte 8 sous points. Dans le syndicalisme, du moment qu’on constate et devient optimiste d’un non-accord, on ne perd pas d’énergie.
La sortie et l’abandon de la table de négociations est un projet pour mettre un échec le programme du gouvernement. Qui avait mobilisé tous les moyens pour passer des informations erronées.
On ne refuse pas la négociation, mais le choix de son arrêt est volontaire et stratégique. Soutien total UNTM.
Maliki Amadou Sangho : On ne prépare pas une grève en 24 heures
Qui a dit qu’il ne soutient pas l’Untm ? Moi qui te parle, la grève de l’Untm m’a trouvé en grève de 5 jours comme tous les autres enseignants et nous avons déposé un autre préavis de 10 jours, mais il ne faut pas que ceux qui doivent nous enseigner le syndicalisme fassent certaines erreurs : On ne prépare pas une grève en 24 heures de son déclenchement. J’ai tout aimé, sauf ce propos.
Sekousala Coulibaly : la stratégie de l’UNTM
Qui vous a dit que la grève a été préparée en 24, donc vous ne vous rendez pas compte de son effet ? On vous dit qu’il était de la responsabilité du BE de passer l’information de l’échec partout au Mali, mon frère s’il fallait aller jusqu’à minuit le 08 janvier, comment l’UNTM allait faire pour passer l’info ?
Maliki Amadou Sangho : mauvaise foi
QUI t’a dit que le gouvernement est de bonne foi ? J’ai dit que les responsables de l’Untm sont très matures pour tomber dans le piège du gouvernement avec une telle erreur banale, c’est tout. Ces genres de choses, c’est de bonne guerre et face au gouvernement, le syndicat doit le collet dos au mur même si le gouvernement leur convoque à 1 heure, il doit répondre et aller voir la proposition. Cela n’empêche pas que si la proposition n’est pas satisfaisante, d’exprimer son désaccord.
Brahima Mariko : rendre le tablier
Dans un gouvernement sérieux, responsable, cette femme doit rendre le tablier, mais hélas, elle incarne une bande d’incapables, insoucieuse, irresponsable, bref, indigne de présider la destinée de ce pays.
Info-matin